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Pass sanitaire dans les transports : "Cela ne concerne pas les trains du quotidien", précise le ministre Jean-Baptiste Djebbari

Le pass sanitaire sera exigé dans les transports longue distance pour les passagers et les salariés et fera l'objet de contrôles à bord, mais ne sera pas nécessaire pour les transports locaux a assuré le ministre délégué aux Transports sur franceinfo. 

Article rédigé par franceinfo
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Jean-Baptiste Djebbari en mars 2021.  (MICHAEL DESPREZ / MAXPPP)

L'utilisation du pass sanitaire dans les transports à partir de début août "ne concerne pas les trains du quotidien", a précisé mardi 13 juillet sur franceinfo Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué aux Transports.Pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, Emmanuel Macron a annoncé lundi soir l'élargissement du pass sanitaire dans des lieux qui accueillent du public dont les transports. "On devra présenter soit un test, soit la preuve d'un vaccin pour accéder aux trains longue distance qui sont essentiellement les TGV, les Intercités et les trains de nuit", a-t-il expliqué.

franceinfo : Si on n'est pas vacciné et qu'on n'a pas de voiture, on ne voyage plus ?

Jean-Baptiste Djebbari : Non. L'ambition, c'est de concilier la liberté de déplacement pour les Français, pour ceux qui voyagent en France et l'incitation à la vaccination, sachant que depuis mai dernier, nous avons des protocoles sanitaires dans les transports qui permettent de voyager en toute sécurité. Donc, très concrètement, ce qui ne va pas changer, c'est le niveau d'offre. On aura le même nombre de trains, d'avions, de cars longue distance que ce qui était prévu. De même les modalités d'achat, de remboursement ou d'annulation ne vont pas changer. Ce qui va en revanche vraiment changer à compter de début août, c'est qu'on devra présenter soit un test, soit la preuve d'un vaccin pour accéder aux trains longue distance, par exemple, qui sont essentiellement les TGV, les Intercités et les trains de nuit.

Et pour les trains du quotidien ?

Cela ne concerne pas les trains du quotidien, notamment les TER, les Franciliens, le réseau RATP en Île-de-France. En ce qui concerne les cars longs trajets, ce sont les cars qui font des déplacements interrégionaux. Nous aurons là aussi des discussions avec le secteur dans les jours qui viennent, de manière à bien caler tout cela à la fois sur le périmètre et les modalités qui s'appliqueront pour le contrôle.

Les trains internationaux sont concernés de quelle manière ?

Nous avons le sujet des trains qui viennent par exemple d'Espagne avec une circulation active du virus, des trains qui viennent des Pays-Bas, de la Belgique. Nous avons déjà un cadre très étanche en quelque sorte avec l'Eurostar et le Shuttle. Nous avons effectivement des discussions avec nos voisins de manière à poser un cadre pour l'été qui soit le plus facile, le plus lisible et plus optimal possible sur le plan de la sécurité sanitaire. 

Pourquoi ne pas appliquer la mesure dans le métro et le bus ?

Il ne faut pas paralyser la vie économique. Il faut permettre aux Français qui se déplacent pour travailler de le faire de la façon la plus fluide possible. D'ores et déjà, les trains à longue distance, c'est 500 000 personnes par jour, c'est beaucoup de personnes. L'idée, c'est aussi que les dispositifs qui seront mis en œuvre soient contrôlables, soit à bord des trains, soit en amont sur les quais avec l'aide des personnels de gare et des forces de l'ordre, le cas échéant. L'idée c'est d'avoir un dispositif qui soit opérationnel.

Quelles sanctions seront appliquées ?

Cela va être débattu au Parlement. Mais il faudra effectivement décider si quelqu'un contrôlé dans un train alors qui n'est pas titulaire, comme il le devrait, du pass sanitaire, sera passible de sanctions, comme c'est le cas aujourd'hui pour le non-respect du port du masque, qui est passible d'une amende de 135 euros. Tous ces sujets seront mis sur la table et vont être débattus dans le cadre du débat parlementaire qui va s'ouvrir à compter du 21 juillet prochain.

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