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Pass sanitaire : "Une dictature ce n'est pas ça", se défend Emmanuel Macron au lendemain des manifestations dans plusieurs villes de France

Présent mercredi lors de la 18e étape du Tour de France à Luz-Ardiden (Hautes-Pyrénées), Emmanuel Macron a dénoncé le "cynisme politique" de "certains". 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min
Emmanuel Macron, le chef de l'Etat, à l'arrivée de la 18e étape du Tour de France, le 15 juillet 2021. (THOMAS SAMSON / POOL / AFP)

Les arguments des manifestants hostiles au pass sanitaire ne sont pas passés inaperçus au sommet de l'Etat. Emmanuel Macron a dénoncé jeudi 15 juillet les slogans des manifestants qui se sont rassemblés dans plusieurs villes en France, mercredi. 

"On a des gens aujourd'hui qui, avec beaucoup de cynisme politique, utilisent la peur de certains ou la confusion qui peut naître sur certains sujets, les fausses informations qui sont véhiculées, pour en faire un projet politique", a déclaré le chef de l'Etat devant la presse, après l'arrivée de la 18e étape du Tour de France à Luz-Ardiden (Hautes-Pyrénées). "Je pense que ce cynisme doit être âprement combattu parce qu'il fait courir des risques au pays", a-t-il poursuivi.

Il dénonce une "utilisation politique" du mot "dictature"

Pour le président de la République, "il y a une utilisation politique" du mot dictature "par certains", mais "c'est un devoir civique, quelles que soient les opinions politiques qu'on a, qu'on soit responsable politique, journaliste, intellectuel ou autres, (...)de ne jamais tomber dans l'utilisation de ces mots", a-t-il insisté, soulignant que "certains s'y sont prêtés en d'autres temps, avec beaucoup de facilités".

"Non une dictature, ça n'est pas ça", a-t-il martelé. "C'est pas un endroit où toutes vos libertés sont maintenues, où on a maintenu tout le cycle électoral, (...), où vous pouvez exercer de vos droits, où on rembourse tous vos tests, où le vaccin est gratuit,(...) ça s'appelle pas une dictature, je pense que les mots ont un sens".

"Il y a des oppositions qui existent, que je comprends tout à fait, que je respecte, (...) mais quand on a les armes, on ne peut pas décider délibérément de ne pas les utiliser contre ce virus", a-t-il insisté.

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