: Vidéo Variant BA.2 du Covid-19 : un "petit cousin d'Omicron" que "l'on regarde avec une grande attention" explique le professeur Delfraissy
Le président du Conseil scientifique précise qu'il y avait sans doute un nombre de cas "sous-estimé" en France liés à ce sous-variant. On ne connait pas encore son niveau de gravité.
"Quel va être son niveau de gravité? Je ne le sais pas". Invité du 8h30 franceinfo, le président du Conseil scientifique a été interrogé sur la détection d'un nouveau variant du Covid-19 : le BA.2.
Le BA.2 est un "petit cousin" du variant Omicron. Il est devenu majoritaire au Danemark : "Il a l'air de prendre le pouvoir. S'il prend le pouvoir au Danemark et qu'il explique la situation au Danemark, cela veut dire qu'il est plus transmissible encore. La question posée est de savoir quelle va être sa gravité. Donc, on le regarde avec une grande attention", a-t-il souligné.
Le BA.2 n'est pas présent qu'au Danemark. "On l'a en France. On va regarder ce qui se passe. Il existe dans d'autres régions du monde, et en particulier en Afrique et aussi en Inde, où il serait en train de devenir majoritaire", a expliqué Jean-François Delfraissy précisant qu'il y avait sans doute un nombre de cas "sous-estimé" en France liés à ce sous-variant.
Sous-variant d’Omicron ➡️ “Le BA.2 est un petit cousin d’Omicron. Il est plus transmissible encore mais la question : quelle va être sa gravité ?” dit Jean-François Delfraissy. “Il est déjà en France et serait en train de devenir majoritaire en Inde.” pic.twitter.com/onVe9uWcCb
— franceinfo (@franceinfo) January 25, 2022
De nombreuses inconnues
"Pourquoi serait-il plus transmissible ? Qu'est-ce qui lui arrive de plus? Je ne le sais pas. Personne ne le sait actuellement. Deuxième question posée : quel est son niveau de gravité ? Si on a un variant qui n'est pas grave, somme toute, le problème est différent. Eh bien, je ne le sais pas sur le BA.2", a reconnu Jean-François Delfraissy.
Quelque minutes auparavant, Jean-François Delfraissy a indiqué que "la vague Omicron n'est pas terminée" mais "elle est différente" des précédentes, estimant "voir atterrir les choses plutôt vers la mi-mars avec une baisse progressive, très lente, en termes d'hospitalisations".
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