Pollution : 2 300 décès évités grâce au confinement du printemps
Le confinement et le couvre-feu ont permis de diminuer la pollution de l'air de façon inédite, d'après une étude de Santé publique France. Des centaines de décès ont ainsi été évités.
Le confinement pourrait bien avoir bénéficié à la qualité de l'air. Une étude publiée par Santé publique France a mesuré l'impact du confinement du printemps sur la mortalité liée à la pollution de l'air. Chaque année, l'exposition aux particules fines cause 40 000 décès, soit 7 % de la mortalité annuelle. Or, entre juillet 2019 et juin 2020, l'étude révèle une baisse de 2 300 morts liées à cette pollution.
La circulation a diminué grâce au télétravail
En ce qui concerne l'exposition au dioxyde d'azote, qui entraîne chaque année la mort de 7 000 personnes, 1 200 décès ont été évités, selon cette enquête. Pendant le confinement, la circulation a diminué grâce au télétravail. L'activité industrielle a, elle aussi, ralenti. "Le gain ponctuel va certainement disparaître avec une reprise de l'économie. Néanmoins, ce que nous recommandons, c'est de tirer les enseignements de ce confinement pour voir quels sont les secteurs sur lesquels on peut encore faire des gains en termes de réduction des émissions", explique Sébastien Denys, directeur Santé et Environnement chez Santé publique France.
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