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Port du masque : le maire de Sceaux "ne comprend pas" la position du gouvernement, le port du masque est du "bon sens"

L'élu avait pris un arrêté pour contraindre ses administrés à porter un masque dans les lieux publics mais la justice l'a suspendu.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le maire UDI de Sceaux et secrétaire général de l'Association des Maires de France (AMF) Philippe Laurent, le 21 novembre 2017 à Paris. (JACQUES DEMARTHON / AFP)

Le maire UDI de Sceaux et secrétaire général de l'Association des Maires de France (AMF) Philippe Laurent "ne comprend pas" pourquoi le gouvernement et la justice l'empêchent d'obliger ses administrés à porter un masque pour lutter contre l'épidémie de coronavirus car c'est du "bon sens" à ses yeux et ça va dans le sens des préconisations de l'Académie de médecine.

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"Je pense que cette mesure, qui consistait en effet à obliger les personnes dans l'espace public à se couvrir d'une manière ou d'une autre - s'il n'y avait pas de masques, ils prenaient autre chose - en tout cas a essayé de se protéger les uns les autres, est une mesure de bon sens. Je ne comprends d'ailleurs toujours pas pourquoi elle n'est pas généralisée au niveau national", déclare le maire.

Alors que la justice a suspendu son arrêté municipal pour obliger le port du masque, Philippe Laurent dit avoir "le sentiment qu'il y a quand même une opération derrière tout cela assez particulière. Je ne peux pas m'empêcher de penser que les déclarations du ministre de l'Intérieur ont été totalement concomitantes [à la décision du] tribunal administratif et si le ministre de l'Intérieur avait voulu influer sur la décision de la justice, il ne s'y serait pas pris autrement", accuse l'élu UDI.

Selon lui, le dispositif "n'entrave en rien les libertés fondamentales"

Le secrétaire de l'AMF ne comprend pas non plus pourquoi sa décision est empêchée alors que d'autres maires décident d'armer leur police municipale impunément : "Lorsqu'un certain nombre de maires surarment leur police municipale, il me semble que là ils se comportent davantage en shérifs que moi avec cette disposition de bon sens qui n'entrave en rien les libertés fondamentales".

D'ailleurs, il "constate avec une certaine satisfaction" que beaucoup de ses administrés continuent de porter un masque alors que ce n'est plus obligatoire, malgré un "relâchement très net" du respect des mesures de confinement car il y avait "énormément" de personnes dans les rues commerçantes encore vendredi matin.

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