Saint-Ouen : les commerces en première ligne du confinement face aux clients
Dans les grandes villes, les commerces de proximité sont en première ligne face au confinement, et ils s’adaptent aux clients. À Saint-Ouen en région parisienne, les habitants peuvent également compter sur la solidarité entre voisins.
À proximité de la porte de Clignancourt (Paris) et de son célèbre marché aux puces, cette artère est d’ordinaire l’une des plus saturées de la petite couronne parisienne. En cette période de confinement, le calme est rompu par quelques rares commerçants toujours ouverts comme l’épicier ou le boulanger. Ils doivent garder le sourire malgré la chute brutale d’activité. "C’est mort, c’est trop calme", se désole l’artisan boulanger Moktar Ali Hamli.
"Une fois que vous fermez, il n’y a plus de boutique"
Des commerçants d’utilité publique. Dans la tempête actuelle, c’est ainsi qu’un boucher se définit : "Je me considère comme le paramédical, le pharmacien. Il faut bien que quelqu’un soit là. On est loin de tout ici, il n’y a rien ici. Une fois que vous fermez, il n’y a plus de boutique. Comment vont-vivre les gens ici ?", justifie Foudil Foudi, artisan boucher.
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