Seconde vague de coronavirus : "Le gouvernement n’a rien anticipé", juge Jordan Bardella (RN)
Jordan Bardella, député européen RN et vice-président du parti, était l’invité des "4 Vérités" de France 2, lundi 26 octobre.
L’état d’urgence a été voté samedi 24 octobre par l’Assemblée nationale pour mieux lutter contre la pandémie de coronavirus. Pourquoi ne pas acter l’union nationale, demandée par le ministre de la Santé, Olivier Véran ? "Nous sommes derrière nos soignants, nos médecins, qui vont faire face à ce second afflux dans les hôpitaux, mais nous avons demandé à ce que l’état d’urgence soit surveillé par le Parlement. L’unité nationale c’est bien, c’est nécessaire, derrière les soignants, mais à un moment donné il faut un peu de cohérence politique et nous payons aujourd’hui l’absence de cohérence du gouvernement", explique Jordan Bardella, député européen RN et vice-président du parti, invité des "4 Vérités" de France 2, lundi 26 octobre.
"Il faut arrêter ce jeu de dupe à l’égard de la Turquie"
Qu’aurait dû faire le gouvernement ? "Ce qu’il aurait fallu faire, c’est anticiper dès le mois de juillet. Regardez nos voisins italiens. Depuis le confinement, ils ont embauché 14 600 nouveaux infirmiers et 6 600 médecins. Or, nous en France on a fait exactement le contraire. Les capacités de réanimation en Île-de-France ont diminué de 30 % par rapport à la sortie du confinement. Gouverner c’est prévoir, or le gouvernement n’a rien anticipé, nous en payons aujourd’hui le prix", estime Jordan Bardella.
La colère monte dans une partie du monde musulman à la suite du soutien du chef de l’État aux caricatures visant le prophète Mahomet. "Il faut arrêter ce jeu de dupe à l’égard de la Turquie. Monsieur Erdogan est un sultan islamiste qui agit comme une grenade dégoupillée, qui souhaite reconquérir autour de lui l’Empire ottoman et qui n’a de cesse d’organiser des agressions à l’égard de l’Union européenne", indique le député européen RN. "Nous demandons des sanctions économiques à l’égard de la Turquie et il faut arrêter définitivement le processus d’intégration de la Turquie dans l’Union européenne", conclut Jordan Bardella.
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