Toulouse : les quais de la Garonne fermés au public dès dimanche pour éviter les rassemblements
Selon France Bleu Occitanie, les autorités s'inquiétent des rassemblements statiques sans mesures de distance ni masques alors que le taux d'incidence du Covid-19 dépasse désormais le seuil d'alerte maximale dans la Ville Rose.
"Nous n'avions plus le choix", a expliqué samedi 27 février sur franceinfo le maire LR de Toulouse Jean-Luc Moudenc, alors que la préfecture de Haute-Garonne a annoncé que les quais de la Garonne seront fermés dès dimanche 28 février jusqu'au 8 mars pour éviter les rassemblements.
La préfecture de Haute-Garonne avait déjà annoncé un renforcement des contrôles le long des quais de la Garonne à compter du week-end. "Malgré un renforcement des contrôles le samedi 27 février, aucune amélioration de la situation n’a été observée", estime la préfecture.
"On ne peut pas rester les bras croisés"
Les autorités s'inquiétent des rassemblements statiques sans mesures de distance ni masques. "Avec le retour des beaux jours que les Toulousains sortent sur les bords de la Garonne. En soi, ce n'est pas un problème. Sauf que l'on voit que les Toulousains s'agglutinent les uns à côté des autres et surtout en ne respectant pas les gestes barrières, en s'exonérant du port du masque", explique Jean-Luc Moudenc.
⚠️[Lutte contre la propagation de la #COVID19] Nouvelles restrictions sur la commune de #Toulouse applicables dès demain, dimanche 27/02 0h. Certains secteurs de la ville seront interdits au public.
— Préfet de région Occitanie et de Haute-Garonne (@PrefetOccitanie) February 27, 2021
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À Toulouse, le taux d'incidence dépasse désormais le seuil d'alerte maximale. Il est actuellement de 195,5 pour 100 000 habitants en Haute-Garonne et de 259 pour 100 000 habitants à Toulouse. "On voit bien qu'en ce moment, il y a un regain de la pandémie. Or, un regain de la pandémie avec de moins en moins de respect des gestes barrières et avec des phénomènes de rassemblements imprudents, forcément, ça nous laisse penser que nous n'avions plus le choix. On ne peut pas rester les bras croisés", conclut le maire de Toulouse.
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