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Transports : les taux de remplissage bloqués à 60% pour les trains, à 45-50% pour les avions, indique Jean-Baptiste Djebbari

Invité de France Inter, le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari dresse un état des lieux de la SNCF, d'Air France et du déconfinement dans les transports parisiens. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Jean-Baptiste Djebbari, le secrétaire d'Etat des transports, était l'invité de France Inter mercredi 4 décembre. (FRANCE INTER / RADIOFRANCE)

"Nous avons bloqué les réservations à 60% du taux de remplissage" des TGV, annonce mardi 12 mai sur France Inter le secrétaire d'État aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari. "C'est le niveau d'équilibre économique, ce qui permet à la fois de faire la sécurité sanitaire et de ne plus perdre trop d'argent pour les TGV", explique-t-il. Côté aérien, Jean-Baptiste Djebbari évoque une crise "extrêmement importante". "On a 2% des avions qui volent aujourd'hui chez Air France par rapport à d'habitude", indique le secrétaire d'État. Le gouvernement a "demandé à Air France de veiller scrupuleusement à avoir des taux de remplissage de l'ordre de 45-50%. Ça assure la distanciation physique à bord". Il souligne que "l'avion est un peu différent des autres modes de transport dans la mesure où on a un air contrôlé avec des filtres autres à haute performance en arrière qui circulent et qui est renouvelé toutes les trois minutes".

Les conséquences de la crise sur l'emploi à la SNCF et à Air France

Sur la question des emplois, à la SNCF, le secrétaire d'État aux Transports juge que "si nous mettons six mois ou un an à retrouver des niveaux de fréquentation des TGV par rapport à l'avant-crise, il y aura évidemment un sujet sur les recrutements de l'année prochaine". À la fin de la crise, "nous regarderons les chiffres extrêmement froidement, avec beaucoup d'ambition", assure le secrétaire d'État, pour qui il y a "plein de belles choses à faire avec la SNCF". Sur les plans de départs en préparation au sein d'Air France, Jean-Baptiste Djebari dit ne pas avoir "de chiffres précis" à donner, mais indique que "ce sera plutôt le recours à des plans de départs volontaires ou des départs anticipés". Il ajoute que l'État "a vraiment rempli sa tâche", en débloquant "7 milliards d'euros pour sauver plusieurs milliers d'emplois" chez Air France. Comme l'avait fait le ministre de l'Économie Bruno Le Maire sur France Inter début mai, le secrétaire d'État aux Transports confirme que les vols "pour lesquels un substitut ferroviaire existe" ont vocation à disparaître petit à petit, comme les liaisons entre Paris et Bordeaux, Rennes ou Nantes. Et "hors de question" que "des compagnies low-cost en profitent pour récupérer ces lignes", assure-t-il. 

Le déconfinement dans les transports franciliens, "une vraie réussite"

"On a plus de 95% de respect du port du masque" en région parisienne, indique le secrétaire d'État aux Transports. "C'est un tout petit peu moins bien sur les bus, mais c'est quand même 90%", ajoute Jean-Baptiste Djebbari, qui y voit "une vraie réussite sur le plan individuel, évidemment, et sur le plan de l'effort collectif que nous faisons actuellement".

"Nous avons eu une cinquantaine de personnes qui ont refusé le masque. Ces personnes ont été reconduites hors du système de transport et c'est normal", précise Jean-Baptiste Djebbari, qui assure que "dans les jours qui viennent", les autorités seront "fermes".

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