AstraZeneca : après l'apparition de caillots chez des patients, trois nouveaux pays suspendent l'utilisation du vaccin
Trois nouveaux États ont suspendu l’utilisation du vaccin AstraZeneca par précaution, jeudi 11 mars, après l’apparition de caillots chez des malades. De son côté, la France maintient le cap et continue de l’autoriser sur son territoire.
Le vaccin AstraZeneca est toujours au cœur des polémiques. Après l’apparition de caillots chez certains patients qui l’ont reçu, plusieurs États - la Norvège, l'Islande et le Danemark - ont décidé de suspendre son utilisation, jeudi 11 mars. Les effets secondaires auraient été observés chez 30 malades sur cinq millions de vaccinés. Jeudi soir, Olivier Véran a, pour sa part, décidé de maintenir le cap et de continuer à autoriser le vaccin sur le territoire français. "À ce stade, ni l’Europe, ni la France, ni l’Allemagne [...] ne considèrent qu’il y a un risque qui soit avéré", estime le ministre de la Santé.
Le Danemark applique le principe de précaution
Une opinion qui n’est pas partagée par la Première ministre du Danemark, Mette Frederiksen. Le pays "suspend la vaccination avec AstraZeneca jusqu’à ce que les autorités sanitaires aient clairement indiqué quels sont les risques", a-t-elle déclaré. Lund 8 mars, une infirmière est décédée en Autriche, des suites de problèmes de coagulation. Cependant, aucun lien n’a été établi avec l’injection pour l’heure. L’Agence européenne des médicaments enquête de son côté mais considère que "rien n’indique pour l’instant que la vaccination ait provoqué ces troubles qui ne figurent pas parmi les effets secondaires de ce vaccin".
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