Cet article date de plus de trois ans.

Côtes-d'Armor : une enquête ouverte après le décès d'un quadragénaire ayant reçu une dose du vaccin d'AstraZeneca

Selon l'avocat de sa famille, l'homme avait été vacciné le 13 mars. Il est mort à Pleumeur-Bodou (Côtes-d'Armor) le 22 mars.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une pharmacienne prépare une dose du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19, le 2 avril 2021 à Savenay (Loire-Atlantique).  (LOIC VENANCE / AFP)

Le parquet de Saint-Brieuc a indiqué avoir ouvert une enquête vendredi 9 avril, après la mort d'un homme de 42 ans qui avait reçu une dose du vaccin d'AstraZeneca contre le Covid-19

"Une enquête pour recherches des causes de la mort est bien ouverte", a indiqué à l'AFP le procureur de la République Bertrand Leclerc, confirmant une information de Ouest-France, et précisant que l'autopsie n'avait pas encore été réalisée.

Selon Etienne Boittin, avocat de la famille du quadragénaire, l'homme avait été vacciné le 13 mars. Il est mort à Pleumeur-Bodou (Côtes-d'Armor) le 22 mars. "Il était en bonne santé, il avait une raison médicale qui suffisait à le vacciner mais qui était sans aucune relation avec la thrombose qui lui a été fatale", a déclaré l'avocat.

"J'ai trois cas de décès découlant d'une thrombose pour lesquels on s'interroge sur le lien entre la thrombose et l'injection de l'AstraZeneca."

Etienne Boittin, avocat

à l'AFP

D'après Etienne Boittin, il faut attendre entre trois et quatre semaines pour avoir une "conclusion précise" sur l'origine du décès, après examens médicaux complets et analyse du dossier médical. 

L'avocat espère avoir les conclusions "d'ici huit à quinze jours" sur le cas d'un étudiant en médecine nantais, mort subitement chez lui d'une thrombose le 18 mars, quelques jours après une injection du vaccin AstraZeneca.

Depuis son autorisation, le parcours d'AstraZeneca a été chaotique, avec plusieurs rebondissements qui ont entamé la confiance du grand public. La France a décidé le 19 mars de l'injecter uniquement aux plus de 55 ans, car ces thromboses très rares (quelques cas sur 2,6 millions d'injections du vaccin d'AstraZeneca en France) ont surtout été observées chez des sujets plus jeunes. Merci, l'Agence européenne des médicaments (EMA) a confirmé "un lien possible" entre le vaccin et ces cas de thromboses.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.