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Covid-19 : les vétérinaires et les dentistes sont autorisés à vacciner, selon un avis de la Haute Autorité de santé

Cette recommandation de la HAS, rendue vendredi, doit encore être entérinée par le gouvernement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une femme reçoit une première dose du vaccin Pfizer BioNTech à Saint-Nazaire (Pays-de-la-Loire), le 23 mars 2021. (BAPTISTE ROMAN / HANS LUCAS / AFP)

De nouveaux professionnels de santé vont bientôt pouvoir vacciner. La Haute Autorité de santé (HAS) a rendu, vendredi 26 mars, un avis dans lequel elle autorise les vétérinaires et les dentistes à pouvoir administrer le vaccin contre le Covid-19. Cet avis doit encore être entériné formellement par le gouvernement. D'autres catégories de professionnels de santé sont concernées par cet élargissement. Selon la HAS, cela permettra à 252 000 professionnels supplémentaires de pouvoir injecter des doses de vaccins.

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Les vétérinaires pourront vacciner le public uniquement dans les centres de vaccination et pas dans leur cabinet. Les dentistes, eux, pourront le faire aux deux endroits.

Les professionnels de santé retraités également concernés

Outre les vétérinaires et les dentistes, la HAS recommande d'offrir la possibilité d'injecter les vaccins aux pharmaciens de laboratoires d'analyses, aux "pharmaciens relevant des services d'incendie et de secours", aux "manipulateurs d'électroradiologie médicale", aux "techniciens de laboratoire" ou encore à certains étudiants en médecine.

Enfin, la HAS préconise que cet élargissement concerne aussi les "professionnels retraités volontaires (pharmaciens, infirmiers, médecins, sages-femmes, vétérinaires, dentistes, manipulateurs d'électroradiologie et techniciens de laboratoire)". Par ailleurs, en plus d'être déjà autorisés à injecter les vaccins anti-Covid, les infirmiers vont progressivement pouvoir les prescrire. Le but de tous ces élargissements est "l'augmentation rapide de la couverture vaccinale", jugée nécessaire à cause de la "circulation du virus à un niveau élevé" et de la "diffusion rapide de nouveaux variants", souligne la HAS dans son avis.

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