Le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale a rejeté l'idée d'une quatrième dose de vaccin contre le Covid-19 pour tout le monde. Le second rappel pourrait donc être réservé seulement aux personnes immunodéprimées.
Dans un centre de vaccination contre le Covid-19, à Paris jeudi 27 janvier, l'idée d'une quatrième dose divise. Pour les spécialistes, le débat n'a pas lieu d'être, puisque neuf millions de Français n'ont toujours pas reçu leur dose de rappel. "Avant de discuter de la quatrième dose, il faut aller chercher les troisièmes doses", explique le professeur Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses à l'Hôpital Tenon (Paris).
Cinq pays y réfléchissent
Dans son dernier avis, le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale considère que "les données disponibles n'appellent pas actuellement à la mise en place d'un second rappel vaccinal (...) à l'exception des personnes sévèrement immunodéprimées". En clair, pas de bénéfices significatifs à une éventuelle quatrième dose, d'autant que les études britanniques confirment l'efficacité du rappel vaccinal de la troisième dose contre les formes graves chez les plus de 65 % ans. Pour l'instant, seuls Israël, le Chili, la Hongrie, le Danemark et l'Espagne ont ouvert la porte à une quatrième injection.
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