Covid-19 : une semaine placée sous haute surveillance
Le mercredi 9 juin marquera le début de la seconde phase du déconfinement en France. D'ici là, le gouvernement comme les spécialistes de la santé souhaitent à tout prix contenir l'épidémie de Covid-19.
À une semaine de la prochaine étape du de confinement, certains chiffres portent à l'optimisme, notamment les hospitalisations : 16 596 personnes le mardi 1er juin, près de 45% de moins que neuf jours plus tôt. Le taux de reproduction, à savoir le nombre de malades que contamine une personne, repart quant à lui à la hausse. "On est dans un contexte de reprise scolaire, il y a d'autres mesures de relâchement venues entre temps, explique Mircea Sofonea, maitre de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses à l'université de Montpellier (Hérault). Tout cela va s'additionner, et toute la question est de savoir jusqu'où on va monter."
Loin de l'immunité collective
Si la circulation du virus continue de baisser dans l'Hexagone, deux départements sont toutefois toujours en rouge, avec 155 cas pour 100 000 habitants. Trop tôt pour relâcher les efforts ? "À partir [du 9 juin], le risque de transmission du virus chez ceux qui le portent va augmenter, donc il faut rester vigilant", prévient le Pr. Rémi Salomon, président de la commission médicale d'établissement de l'APHP. Par ailleurs, seuls 18 % des Français ont à ce jour reçu deux doses du vaccin, loin des 80 % requis pour atteindre une immunité collective.
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