Covid-19 : l'Allemagne veut que l'UE interdise les séjours de ski d'ici le 10 janvier
Emmanuel Macron s'est également prononcé mardi lors de son allocution pour une réouverture "en janvier" des stations de sports d'hiver.
Ce qu'il faut savoir
Suspense dans les stations de ski. Alors qu'Emmanuel Macron s'est prononcé mardi 24 novembre lors de son allocution pour leur réouverture "en janvier", plutôt que pour les fêtes de fin d'année, l'Allemagne annonce mercredi qu'elle veut que l'Union européenne interdise les séjours de ski d'ici le 10 janvier pour éviter de nouvelles infections au Covid-19. "Je vais être honnête avec vous, ce ne sera probablement pas facile, mais nous allons essayer", a précisé dans la foulée lors d'une conférence de presse la chancelière allemande Angela Merkel. Dans son allocution, le chef de l'Etat français avait promis une coordination au niveau européen à ce sujet.
L'appel du savoir. Les présidents de dix universités françaises ont demandé mercredi la possibilité d'accueillir leurs étudiants "dès début janvier, avec une jauge de 50%". Dans un communiqué commun, ces dix universités, regroupées sous le nom d'Udice redoutent que cette crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 "ne renforce pas les inégalités sociales". Lors de son allocution mardi, Emmanuel Macron a annoncé que les universités pourront reprendre les cours début février avec une présence physique de tous les élèves, si le nombre de contaminations quotidiennes dans le pays reste sous la barre des 5 000.
La décrue continue. Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés est passé sous les 30 000, selon les chiffres publiés mercredi par Santé publique France. Ce nombre avait passé la barre des 30 000 le 8 novembre, augmentant jusqu'à plus de 33 000 mi-novembre, avant d'entamer une baisse pour atteindre mercredi 29 944. Concernant les autres indicateurs de l'évolution de l'épidémie, l'agence sanitaire fait état de 16 282 nouveaux cas et 384 nouveaux décès en 24 heures à l'hôpital, portant le total à 50 618 en France.
Un nouveau dispositif de soutien aux entreprises. Il prévoit de pouvoir indemniser celles qui doivent rester fermées, à hauteur de 20% de leur chiffre d'affaires. Il coûtera 1,6 milliard d'euros par mois à l'Etat, a indiqué mercredi le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, sur France Inter. "Nous changeons totalement le dispositif (...) pour pouvoir couvrir non pas les plus petites entreprises, mais couvrir toutes les entreprises, sans exception, qui sont fermées", a déclaré le patron de Bercy, alors que jusqu'ici le fonds de solidarité était restreint aux entreprises de moins de 50 salariés.
Les commerces obtiennent gain de cause. Ils pourront rouvrir dès samedi, première étape d'une sortie du confinement en trois temps, jusqu'au 20 janvier, dévoilé mardi par Emmanuel Macron. Le président lève les contraintes pour les achats de Noël en rouvrant tous les commerces dits "non essentiels", comme les librairies ou les magasins de vêtements, jusqu'à 21 heures, ou encore les bibliothèques, avec "des protocoles sanitaires stricts" qu'il n'a pas détaillés. En revanche, l'inquiétude est forte dans les bars et restaurants, qui restent fermés. Ils sont appelés à patienter jusqu'au 20 janvier.
Couvre-feu à partir du 15 décembre. "Si les objectifs sanitaires sont atteints", le confinement sera levé le 15 décembre, mais un couvre-feu sera mis en place de 21 heures à 7 heures, a expliqué Emmanuel Macron. Mais le président a appelé les Français à la responsabilité pour les fêtes de fin d'année : le virus "demeure très présent". "Nous devons tout faire pour éviter une troisième vague, un troisième confinement", a insisté le chef de l'Etat.