Guadeloupe : rassemblement pacifique de soutien aux soignants face à la flambée des tensions
Le directeur du CHU de Guadeloupe et deux de ses adjoints ont été agressés, mardi 4 janvier. Un rassemblement a eu lieu samedi, afin de dénoncer le climat de terreur qui règne autour du personnel de l'hôpital sur fond d'obligation vaccinale des soignants.
En Guadeloupe, des gendarmes et des policiers patrouillent désormais dans l'enceinte même de l'hôpital. Samedi 8 janvier, un rassemblement pacifique dénonçait les tensions entre personnel vacciné et non-vacciné, qui durent depuis des mois. "La violence, ce sont les coups, mais c'est même une parole, une mauvaise parole, une insulte", confie Philippe Labordage, directeur du service technique et sécurité.
Les soignants appellent à la reprise du dialogue
Mathys Sitcharn, interne en médecine, déplore une "situation de tension qui plane depuis des semaines", voire "des mois". Mardi 4 janvier, le directeur du CHU et ses deux adjoints avaient été molestés par des militants opposés à l'obligation vaccinale, et du être évacués par les forces de l'ordre. Face à la flambée de violences, soignants, mais aussi agents administratifs et techniques, appellent à la reprise du dialogue. "On voudrait que les pouvoirs publics, les tutelles (…) prennent conscience qu'il faut faire plus pour que l'établissement puisse accueillir ses soignants", explique le professeur Pascal Blanchet, président de la commission médicale d’établissement du CHU.
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