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Vaccin AstraZeneca : "Ça permet d'avoir accès aux injections plus rapidement", les premières doses ont été administrées à Versailles

Les premières injections du vaccin AstraZeneca ont démarré ce week-end partout en France. 273.600 doses ont été livrées dans une centaine d'établissements en France, dont le centre hospitalier André-Mignot, à Versailles (Yvelines).

Article rédigé par Sandrine Etoa-Andegue
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Les premières injections du vaccin AstraZeneca au centre hospitalier André-Mignot à Versailles (Yvelines), le 7 février 2021. (ERIC AUDRA / RADIO FRANCE)

En quelques heures seulement, les 150 créneaux de rendez-vous disponibles dimanche 7 février ont été réservés au centre hospitalier de Versailles André-Mignot. Une moitié de ces vaccins AstraZeneca est réservée au personnel de l'hôpital, l'autre aux médecins de ville.

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"C'est ouvert aux moins de 65 ans, se réjouit Déborah, infirmière en médecine du travail. Ça permet qu'on ait accès au vaccin plus rapidement, plutôt que d'attendre que l'âge diminue, au fut et à mesure, pour pouvoir enfin accéder au vaccin. Elle est venue recevoir sa première injection qu'elle décrit comme une protection nécessaire.

Le week-end dernier, 2.300 doses ont été livrées au centre hospitalier de Versailles, et le chiffre va doubler dans les prochains jours. Avec l'arrivée du vaccin AstraZeneca, le troisième disponible dans l'Union européenne, le rythme des injections va s'accélérer. 

Les premières injections du vaccin AstraZeneca au centre hospitalier André-Mignot à Versailles (Yvelines), le 7 février 2021. (ÉRIC AUDRA / RADIO FRANCE)

"Les vaccins AstraZeneca sont conservés dans un frigo à 3°C, presque comme à la maison", explique Pascal Bellon, le directeur de l'hôpital. "Cela permet évidemment des flux logistiques beaucoup plus faciles, contrairement aux autres vaccins actuellement administrés qui nécessitent des congélateurs avec des normes bien particulières".

C'est la raison pour laquelle les médecins de ville seront bientôt en première ligne pour vacciner. "La grande différence, c'est que les médecins connaissent bien leurs patients et qu'ils vont gagner du temps, car ils ont déjà l'interrogatoire dans leur tête et dans leur dossier médical", estime Frédéric Prudhomme, président du Conseil de l'Ordre des médecins des Yvelines. "Il ne restera plus qu'à vérifier les contre-indications, donc ils pourront vacciner de façon très importante"

Il faudra attendre le mois de mars pour que le vaccin AstraZeneca, destiné en priorité aux soignants de moins de 65 ans, soit disponible dans les pharmacies. 

Les premières injections du vaccin AstraZeneca : le reportage de Sandrine Étoa-Andègue

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