Cet article date de plus de deux ans.

Vaccination contre le Covid-19 : la Haute Autorité de santé préconise de réduire à trois mois le délai pour faire la dose de rappel

Malgré cette recommandation, le gouvernement a décidé de maintenir le délai à quatre mois après une primovaccination.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un centre de vaccination contre le Covid-19 à Toulouse (Haute-Garonne), le 15 décembre 2021. (ARNAUD CHOCHON / HANS LUCAS / AFP)

Nouvelles préconisations. Face à la cinquième vague de l'épidémie de Covid-19 qui fait exploser le nombre de contaminations et alors que le variant Omicron se répand en France, la Haute Autorité de santé recommande, dans son avis publié vendredi 24 décembre, que la dose de rappel de vaccin puisse être réalisée après un délai réduit à trois mois.

>> Suivez en direct les dernières actualités sur la pandémie de Covid-19

Mais le ministère de la Santé a décidé de maintenir le délai à quatre mois et ce dès maintenant, au lieu d'attendre le 3 janvier, date à laquelle ce nouveau délai devait entrer en vigueur. Jusque-là, le délai pour la dose de rappel était de 5 mois après la précédente injection.

Un vaccin moins efficace avec le temps

La HAS justifie cette recommandation par le fait que, selon les dernières études publiées, les vaccins sont efficaces à 80% pendant un à deux mois contre les formes symptomatiques non graves du variant Omicron, mais perdent plus rapidement leur efficacité qu'avec les variants précédents. L'efficacité du vaccin Pfizer chuterait ainsi à 34% quatre mois après une primovaccination. 

Ces mêmes données montrent une remontée de l'efficacité vaccinale à 75% deux semaines après une dose de rappel. L'instance a également considéré des travaux suggérant que l'administration très rapide d'une dose de rappel à la majorité de la population adulte permettrait de réduire de 15% la mortalité associée au Covid-19 liée au variant Omicron.

En outre, elle préconise d'administrer un rappel aux adolescents de 12 à 17 ans les plus à risques, souffrant d'immunodéficience ou d'une comorbidité à risque de forme grave, selon les mêmes modalités que les adultes. Elle précise qu'elle se prononcera ultérieurement sur l'administration de ce rappel à l'ensemble des adolescents, dans l'attente des résultats d'un essai clinique mené par Pfizer pour évaluer l'efficacité et la tolérance de cette dose de rappel chez cette tranche d'âge.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.