Vaccination obligatoire : des soignants manifestent leur colère
La question du pass sanitaire et de l’obligation de vaccination des soignants fait toujours débat en France.
À Besançon (Doubs), des soignants se sont rassemblés sur le parvis du CHU, à l’heure de la sortie du personnel administratif. Ces agents hospitaliers, toutes catégories confondues, sont soutenus par des antivaccins et des anti-pass sanitaire. La direction du CHU les a prévenus : ils ont jusqu’au 15 septembre pour se faire administrer au moins une dose de vaccin contre le Covid-19, sous peine de s’exposer à une suspension de leur contrat. "On ne devrait pas avoir à dire à notre directeur des ressources humaines si l’on est vacciné, car ça relève du secret médical", plaide l’une des manifestantes face à la foule.
Un chantage et une atteinte aux droits, selon des soignants
Devant l’hôpital de Saint-Lizier, en Ariège, une partie du personnel se mobilise depuis trois semaines aux côtés d’associations citoyennes. Pour eux, cette loi est un chantage et une atteinte à leurs droits.
Jusqu'au 15 septembre, les professionnels de santé dont le schéma vaccinal n'est pas complet ont la possibilité de présenter un certificat de rétablissement, un test négatif ou un certificat médical de contre-indication. A partir du 15 septembre et jusqu'au 15 octobre, ils devront justifier de l'administration d'au moins une des doses de vaccin et présenter le résultat d'un test de non contamination. Après le 15 octobre, ils devront être totalement vaccinés.
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