: Vidéo Covid-19 : "Il y a la nécessité d'accélérer sur la vaccination" mais cela "reste un chemin parfois semé d'embûches", admet Gabriel Attal
"Ce week-end va être un grand week-end de mobilisation pour la vaccination" contre le Covid-19, a assure le porte-parole du gouvernement.
"Il y a la nécessité d'accélérer sur la vaccination" mais "ça reste un chemin semé d'embuches", a déclaré vendredi 5 mars sur franceinfo le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, alors que le président a remis la pression sur ses ministres lors du dernier conseil sanitaire, pointant les vaccins contre le Covid-19 encore présents "dans les frigos".
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"On vaccine de plus en plus, il y a un enjeu d'accélération sur le vaccin AstraZeneca, notamment. Ce week-end va être un grand week-end de mobilisation pour la vaccination", annonce Gabriel Attal. Cette opération est possible "parce qu'on a reçu des doses supplémentaires, parce qu'il y a des doses qui étaient dans des stocks, notamment le vaccin AstraZeneca, qu'on va pouvoir aussi utiliser".
Lors de ce "week-end de mobilisation générale sur la vaccination, vous allez pouvoir observer que y compris le samedi et le dimanche on est capable de vacciner largement et évidemment, c'est ce qu'attendent les Français", explique Gabriel Attal cite notamment les 6 000 doses qui vont être administrées dans sa circonscription des Hauts-de-Seine.
"Des moments difficiles"
Parlant de "mobilisation générale", il assure que "les élus, les pompiers, les soignants vont être mobilisés" : "Il y a énormément de Français qui attendent encore de pouvoir être vaccinés, qui sont sur des listes d'attente. C'est important de leur montrer que quand on a suffisamment de doses, on est capable de les appeler et de leur dire voilà, vous êtes sur liste d'attente, on a des doses supplémentaires qui sont arrivées, on vous propose de vous faire vacciner ce week-end."
On est dans une course de vitesse entre la vaccination et le virus
Gabriel Attal,à franceinfo
Interrogé sur le démarrage poussif de la campagne de vaccination, le porte-parole du gouvernement concède qu'il "y a pu y avoir des moments difficiles, ça a été et ça reste un chemin parfois semé d'embûches. Il y a eu des retards de livraison de la part de laboratoires. Il y a sans doute eu des enjeux d'organisation en France, il faut le dire". Mais Gabriel Attal estime que "tout ça a été levé méthodiquement, par étape. Il faut toujours en fonction d'une situation donnée, des livraisons, se poser la question comment on peut être efficace pour qu'il y ait le plus de Francais vaccinés le plus rapidement possible".
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