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Vidéo Le délai dû au consentement du patient pour se faire vacciner "n'existe pas", se défend la présidente de la Haute autorité de santé

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Article rédigé par franceinfo
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"Ce n'est pas ce qui est recommandé, ni par la HAS, ni par le gouvernement", s'est défendue la professeure Dominique Le Guludec, présidente de la Haute autorité de santé, qui nie l’existence d’un délai dû au recueil de consentement du patient.

La professeure Dominique Le Guludec, présidente de la Haute autorité de santé (HAS), a réfuté mardi 12 janvier sur franceinfo l’existence d’une recommandation d’un délai entre l’information sur les vaccins contre le Covid-19 auprès des personnes âgées dans les Ehpad et la vaccination : "Cela n'existe pas. C'est du leurre. On n'a jamais écrit ça. Ce n'est pas ce qui est recommandé, ni par la HAS, ni par le gouvernement", s’est-elle défendue.

Les établissements de personnes âgées doivent recueillir le consentement obligatoire des patients ou de leur entourage et organiser une consultation médicale prévaccinale. Mais Dominique Le Guludec nie l’existence d’un délai dû au recueil de consentement du patient.

"On n'a jamais parlé de délai entre l'information et la vaccination."

Dominique Le Guludec

à franceinfo

"Personne n'a jamais recommandé ça, a-t-elle martelé. Il faut que le médecin informe. Pourquoi ? Parce qu'on voit bien qu'en France, on a quand même un certain nombre de gens réticents, des familles de personnes en Ehpad, etc. On commence par vacciner les plus âgés, les plus vulnérables, avec des vaccins qu'on connaissait mal. Toutes les semaines, on les connaît mieux. Donc, qu'un médecin soit présent, qu'il ait dit un mot et qu'il soit assuré du consentement de la personne... Mais on n'a jamais parlé de consentement écrit", a-t-elle expliqué.

Selon elle, le gouvernement n’a pas non plus recommandé une telle procédure : "Non, je ne crois pas que le gouvernement le fasse. À ma connaissance, il y a peut-être eu localement des interprétations, mais en tout cas, ce n'est pas ce qui est recommandé, ni par la HAS, ni par le gouvernement", a-t-elle affirmé.

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