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Vidéo Vaccination contre le Covid-19 : "Il faut garder la tête froide", exhorte Martin Hirsch, "pas besoin de s'énerver et d'engueuler tout le monde"

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Des élus ont critiqué la gestion des stocks de vaccins par le gouvernement. Le directeur général de l'AP - HP estime qu'il n'y a "pas besoin de s'énerver" et qu'il "faut avoir confiance".

"Il faut garder la tête froide", au sujet de la campagne de vaccination contre le Covid-19, exhorte mercredi 20 janvier sur franceinfo Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris, assurant que les doses sont gérées "à flux tendu" par l'AP-HP, qui disposait de 16 000 doses en stock mardi soir. Il n'y a "pas besoin de s'énerver et d'engueuler tout le monde", insiste-t-il.

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"On ne cache pas une pénurie de vaccins, on est en train d'expliquer comment adapter le rythme de vaccination à des vaccins disponibles, qui ne sont pas aujourd'hui en quantité suffisante pour pouvoir répondre à tout le monde", répond Martin Hirsch à Martine Aubry, la maire de Lille qui avait réclamé plus de transparence au sujet de la gestion des stocks de vaccins Pfizer-BioNTech reçus par l'État.

"Il faut avoir confiance"

En France, "il y a une gestion qui est difficile. On est probablement à 600 000 vaccinés, avec à peu près 100 000 vaccinés par jour", indique Martin Hirsch, se réjouissant d'une "forte appétence vaccinale" des Français. "Il faut avoir confiance", assure-t-il, et prévoit que l'objectif du million de vaccinés, fixé par le gouvernement pour la fin janvier, sera bien atteint.

Le directeur général de l'AP-HP rejette par ailleurs le chiffre du Canard enchaîné du mercredi 20 janvier, qui évoque deux semaines d'avance dans la gestion des stocks en Île-de-France, mais reconnaît anticiper pour éviter toute pénurie. 

C'est une stratégie pour faire en sorte qu’on n’ait pas trop de stock et pour ne pas dire dans 15 jours qu'on ne peut faire que les deuxièmes doses.

Martin Hirsch, directeur général de l'AP-HP

à franceinfo

Les deuxièmes injections qui ne sont pas réservées à l'heure actuelle, précise le directeur de l'AP-HP. Les hôpitaux de Paris ont enfin vacciné, au cours du mois de janvier, 35 000 personnes, dont 15 000 soignants, 10 000 médecins et 10 000 patients prioritaires. Aucun décès ayant eu lieu à la suite de la vaccination n'est recensé à l'AP-HP, mais certaines réactions de "grande fatigue" ou "d'allergie" ont été recensées quelques heures après l'administration du vaccin, détaille Martin Hirsch.

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