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Vidéo Vaccination contre le Covid-19 : "Moi, je ne me ferai pas vacciner avec AstraZeneca", indique Jordan Bardella

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Article rédigé par franceinfo
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 "C'est mon droit et c'est mon choix", insiste le vice-président du Rassemblement national et député européen, en expliquant sa défiance par les "errements du gouvernement". 

"Si j'avais la possibilité, moi, je ne me ferais pas vacciner avec AstraZeneca", a déclaré mardi 13 avril sur franceinfo Jordan Bardella, vice-président du Rassemblement national, député européen. Il estime que que la "défiance" au sujet de ce vaccin contre le coronavirus Covid-19 est lié aux "errements et au changement d'avis du gouvernement du matin au soir".

"Si j'avais le choix, je préfèrerais aujourd'hui me faire vacciner avec un vaccin qui a fait plus largement ses preuves dans un pays comme Israël, par exemple, à savoir le vaccin Pfizer", affirme Jordan Bardella, tout en soulignant qu'aujourd'hui ce vaccin est réservé aux personnes âgées.

La communication du gouvernement responsable de la défiance

D'après l'eurodéputé RN, ce sont "les errements et le changement d'avis du gouvernement" "du matin au soir" qui sont responsables de la défiance. "Lorsqu'on voit que AstraZeneca est suspendu dans sa vaccination dans un certain nombre de pays, poursuit Jordan Bardella, que le gouvernement nous explique qu'il n'y a pas de problème, qu'on maintient AstraZeneca et que 48 heures après le chef de l'Etat nous explique qu'il y a un certain nombre de problèmes et qu'il faut suspendre AstraZeneca pour refaire machine arrière et le réautoriser 48 heures après.. Vous ne trouvez pas que c'est eux qui entraînent cette défiance ?"

Rejetant la question de la sûreté de ce vaccin et du nombre de cas de thromboses répertoriées, Jordan Bardella souligne que "la campagne vaccinale, c'est d'abord et avant tout un rapport de confiance qu'on instaure à l'égard des gens qui sont au pouvoir et à l'égard des autorités sanitaires". Il se félicite que la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, se soit montrée "prudente dès le départ" envers les vaccins à ARN-messager "dans une période où nous n'avions eu que les communiqués des laboratoires".

Interrogé sur l'éventuelle nécessité de rendre le vaccin contre le Covid-19 obligatoire pour les soignants, l'eurodéputé RN répond qu'il "ne souhaite pas que le vaccin soit obligatoire, nous préférons convaincre plutôt que contraindre".

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