Covid-19 : le variant Omicron perturbe l'organisation des transports dans toute la France
L'absentéisme dû aux contaminations au variant Omicron perturbe plusieurs secteurs de l'économie. Tandis que les entreprises s'adaptent comme elles le peuvent, la SNCF a annoncé ralentir son trafic à partir de lundi 10 janvier.
Dans un entrepôt de Rungis (Val-de-Marne), des centaines de cartons contenant des produits alimentaires sont en attente, avant d'être livrés à des supermarchés ou des restaurants. Entre les travailleurs positifs au Covid-19 et les cas contacts, plus de 10% du personnel de l'entreprise est absent. "C'est en permanence une pression. Les gens reviennent, après d'autres sont contaminés, et on est obligé au quotidien de modifier tous nos plannings", explique Yacine Kara, président d'Ecolotrans. Il fait appel à des intérimaires, qui lui coutent 25% de plus.
La SNCF réduit son trafic
Du côté des transports en commun, la SNCF réduira son trafic à compter du lundi 10 janvier : 20% d'Intercités en moins, et 10% de TGV supprimés. La compagnie indique faire face à une baisse de 30% des réservations depuis le début de l'année, en particulier à cause du télétravail renforcé. Air France a mis en place une réserve de 200 personnes par jour, disponibles pour remplacer les absents. Elle assure pour l'heure n'avoir pas encore eu besoin de réorganisation ses plannings de vol.
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