Variant Omicron : la 5ème vague pèse toujours sur les hôpitaux
C’est une mise en garde que lance le patron de l’OMS : Omicron reste "un virus dangereux", même s’il provoque des symptômes moins sévères. Un avertissement à destination des non-vaccinés, car la 5ème vague a toujours de lourdes conséquences dans les hôpitaux.
Plus il y a de transmissions, plus il y a de morts : c’est un constat logique qu’expose la médecin et animatrice Marina Carrère d’Encausse, présente mercredi 12 janvier sur le plateau du 19/20. Il faut donc continuer de rester prudents et solidaires. "D’après un sondage de l’institut Pasteur, même si la probabilité de passage en soins critiques est trois plus faible avec Omicron qu’avec Delta, si on est en réanimation, la durée du séjour est la même, 14 jours", précise-t-elle.
Réduire ses contacts de 20 %
Tout le monde peut agir face à Omicron. Le pic des hospitalisations se fera fin janvier selon les prévisions. Cependant, cela dépend du virus, mais aussi de chacun. "Si on réduit de 20% nos contacts (…), on réduirait de 50% la charge hospitalière", estime Marina Carrère d’Encausse. Concrètement, cela se traduirait par une baisse des hospitalisations : de 32 000 à 17 000 hospitalisations quotidiennes.
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