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Vidéo Couples binationaux séparés par le coronavirus : "J'espère qu'en fin de semaine, nous aurons les premiers laissez-passer", déclare Clément Beaune

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Article rédigé par franceinfo
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Le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes reconnaît que la procédure dérogatoire mise en place en août "n'est pas satisfaisante".

"J'espère qu'en fin de semaine, début de semaine prochaine, nous aurons les premiers laissez-passer" pour les couples binationaux séparés par la fermeture des frontières, a annoncé jeudi 17 septembre sur France Inter Clément Beaune, secrétaire d'État chargé des Affaires européennes. Il "espère" également pouvoir obtenir un accord "dès la semaine prochaine" pour harmoniser les critères européens sur les zones rouges de la pandémie.  

Les couples binationaux séparés par la fermeture des frontières sont "des situations très douloureuses, très concrètes", a déclaré Clément Beaune qui s'est engagé "à accélérer" la procédure dérogatoire pour permettre à ces couples de se retrouver, "parce que ça a duré trop longtemps".

Cette procédure dérogatoire concerne les couples franco-étrangers non-mariés, non pacsés et qui n'ont pas fait reconnaître leur concubinage. Ils alertent sur leur sort depuis le début de l'été. Déjà mise en place début août et fortement critiquée par les demandeurs, elle "n'est pas satisfaisante", a reconnu le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes. "Elle est trop lente et n'a pas permis de répondre à ces problèmes. Il y avait plusieurs étages administratifs, c'était beaucoup trop compliqué. On a supprimé ça".  

Il "n'y aura pas de nationalisme des vaccins" 

Clément Beaune a plaidé également pour une harmonisation des critères européens sur le coronavirus.

On essaye d'avoir les mêmes critères pour qu'une zone rouge soit une zone rouge avec les mêmes critères dans toute l'Europe.

Clément Beaune, secrétaire d'État chargé des Affaires européennes 

à France Inter

"Face aux mêmes sujets, aux mêmes problèmes, on n'a pas les mêmes mesures. Ça, c'est une énorme confusion et c'est une inefficacité européenne". Le secrétaire d'État chargé des Affaires européennes a par ailleurs assuré qu'il "n'y aura pas de nationalisme des vaccins. L'Europe sera servie en premier et les Français seront servis en premier, mais pas au détriment des autres, ce sera en même temps."

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