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Vidéo Covid-19 : la quatrième vague a un impact "très modéré" sur les hôpitaux parisiens, mais le "risque est réel", selon Rémi Salomon

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Article rédigé par franceinfo
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Selon les projections, "il peut avoir un encombrement des hôpitaux avant la fin du mois d'août", déclare sur franceinfo le président de la commission médicale de l'AP-HP.

Rémi Salomon, président de la commission médicale de l'AP-HP, a indiqué jeudi 29 juillet sur franceinfo que "pour le moment", l'impact de la quatrième vague du Covid-19 dans les hôpitaux parisiens était "très modéré".

"Dans les hôpitaux parisiens, pour le moment, l'impact est très modéré, mais on voit revenir depuis maintenant une dizaine de jours des patients aux urgences et certains sont hospitalisés avec des formes graves", explique-t-il.

"Il n'y a pour le moment pas de difficulté à trouver des lits dans les services de réanimation, mais ça pourrait bien venir."

Rémi Salomon, président de la commission médicale de l'AP-HP

à franceinfo

Le profil des patients a changé : "On est frappé de voir que ce sont des patients qui ne sont pas vaccinés et qui sont un peu plus jeunes que lors des précédentes vagues. C'est assez logique puisque les jeunes sont moins vaccinés que les plus anciens", explique-t-il.

Des projections pessimistes

Mais les projections ne sont pas bonnes. Aujourd'hui, elles "nous disent qu'il peut avoir un encombrement des hôpitaux avant la fin du mois d'août. Cela serait vraiment extrêmement difficile, car il faudrait rappeler les personnels sur leurs congés. J'ose à peine l'imaginer", s'inquiète-t-il. Mais les projections disent aussi que l'on peut éviter que les services de réanimation soient submergés : "Avec des gestes barrières bien suivis, on peut vraiment aplatir complètement, c'est-à-dire réduire de manière extrêmement significative le nombre de patients hospitalisés", affirme-t-il.

"La situation actuelle n'est pas dramatique, au point où elle était au pic des vagues précédentes", mais "ce risque est réel. Il existe vraiment. Je pense que les Français doivent l'entendre aujourd'hui et ce serait probablement encore plus difficile", met-il en garde.

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