: Vidéo Covid-19 : "Les Français sont inquiets, donc exigeants, donc ils râlent", dit Jean-Yves Le Drian
Le chef du Quai d'Orsay note toutefois "que les Français ont été peut-être plus râleurs qu'ailleurs" mais aussi "plus disciplinés".
"Les Français sont exigeants donc ils râlent. Mais ils sont inquiets. C'est vrai en France mais c'est vrai ailleurs. Je comprends cette irascibilité, ces interrogations", a jugé dimanche 24 janvier, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian invité de "Questions politiques" de France Inter, franceinfo et du journal Le Monde. Il était interrogé sur la formule d'Emmanuel Macron, déplorant que les Français étaient "66 millions de procureurs".
"Je comprends vraiment la lassitude des Français, leur impatience d'autant plus qu'on a le sentiment que l'horizon recule au fur à mesure que l'on avance", a-t-il estimé."Je comprends cette lassitude et en même temps on n'a pas d'autres solutions que de se tenir les coudes et de combattre ensemble la diffusion du coronavirus", pour Jean-Yves Le Drian.
Jean-Yves Le Drian comprend que le président "s'interroge"
Toutefois, Jean-Yves Le Drian "comprend que le président parfois s'interroge sur le fait que l'on ne se rend pas vraiment compte de l'ampleur des efforts déployés par l'exécutif, par le gouvernement, par lui-même, la détermination qui nous anime, la volonté d'aboutir dans un combat qui est terrible".
Les critiques et le mécontentement grandissant ne commandent pas les décisions du gouvernement, assure Jean-Yves Le Drian. "La riposte du gouvernement, elle est fonction de l'état d'avancement de la diffusion du coronavirus. Le sujet c'est de sauver des vies et d'éviter qu'il y ait une accélération de ce que l'on constate aujourd'hui", dit le ministre.
"Ceci dit, moi, je trouve que les Français ont été disciplinés. Plus qu'ailleurs. Peut-être plus râleurs qu'ailleurs, mais plus disciplinés qu'ailleurs. Et ça, c'est assez formidable", a-t-il estimé.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.