: Vidéo Covid-19 : "On a le droit d'être optimiste aujourd'hui", estime Gabriel Attal
Le porte-parole du gouvernement pointe notamment la décrue de l'épidémie de Covid-19, mais aussi l'avancement de la vaccination.
"On a le droit d'être optimiste aujourd'hui" vis-à-vis de l'épidémie de Covid-19, a déclaré mardi 11 mai sur France Inter Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement. Il était interrogé sur les propos de Jean Castex, qui a notamment affirmé que nous étions "en train de sortir durablement de cette crise sanitaire".
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Si Gabriel Attal se montre optimiste, c'est d'abord "parce qu'on voit que les efforts des Français portent leurs fruits, le taux d'incidence diminue", passant au niveau national sous la barre des 200 cas pour 100 000 habitants, a détaillé le porte-parole. "Le nombre de personnes en réanimation diminue aussi très vite et le nombre de personnes hospitalisées diminue aussi."
"L'autre raison d'être optimiste, c'est le développement de la vaccination", qui constitue "une protection supplémentaire pour la société", a poursuivi le représentant du gouvernement. Il estime que "la vaccination est une nouvelle donne qui nous permet d'espérer une sortie durable de la crise". Rappelant le calendrier du déconfinement, Gabriel Attal a souligné que la levée des restrictions est organisée "par paliers". "Si on constate qu'il y a une reprise épidémique importante dans un département entre ces étapes, ça freinera évidemment le passage à l'étape suivante", a-t-il expliqué.
"Pas d'automatisme"
Pour évaluer la situation dans chaque département, "il n'y a pas que le taux d'incidence de 400 pour 100 000 habitants, ça peut être aussi un péril imminent sur les réanimations ou une dynamique très forte de l'épidémie". En cas d'inquiétude, "on réunit les acteurs locaux avec les représentants de l'État, préfet, ARS, élus, on regarde la situation et on prend les bonnes décisions pour protéger les habitants de ce département". Il n'y a donc "pas d'automatisme", a assuré Gabriel Attal.
Interrogé sur le risque de regroupements et de débordements à partir du 19 mai, le porte-parole du gouvernement a répondu que "la responsabilité de chacun va beaucoup jouer en la matière. Les Français ont montré depuis plusieurs mois maintenant qu'ils étaient responsables et je suis convaincu qu'ils le seront encore à l'occasion de ces réouvertures". Gabriel Attal souligne le fait que, s'agissant des terrasses, "le risque de contamination en extérieur est infiniment moins important qu'en intérieur. C'est pour ça qu'on fait les choses très progressivement, y compris avec des jauges en extérieur".
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