: Vidéo Jean Castex sur les stations de ski : "pas question" de privilégier les questions économiques sur la sécurité sanitaire
Interrogé sur le plateau de l'émission "C à vous", le Premier ministre a justifié les choix du gouvernement sur certaines fermetures, dont les remontées mécaniques.
"Doit-on sacrifier la qualité de vie de millions de personnes pour sauver la vie de quelques milliers d’autres ? Est-ce que sauver des vies aujourd'hui ne revient pas aussi à détruire des vies ?" A ces questions, posées par le journaliste Patrick Cohen sur le plateau de l'émission "C à vous" sur France 5, lundi 18 janvier, Jean Castex a reconnu qu'on "pouvait mourir d'autre chose que du Covid-19". C'est "le dilemme le plus terrible pour les pouvoirs publics : raison sanitaire versus raison sanitaire", a reconnu le Premier ministre, pointant "les dégâts psychologiques du confinement". Pour autant, "pas question" de "privilégier les questions économiques" sur la sécurité sanitaire, a-t-il ajouté, évoquant notamment la situation des stations de ski.
Doit-on sacrifier la qualité de vie de millions de personnes pour sauver la vie de quelques milliers d’autres ?
— C à vous (@cavousf5) January 18, 2021
Le Premier ministre @JeanCastex répond à la question de #PatrickCohen en évoquant la situation des restaurateurs, du monde de la culture et des stations de ski ⬇️ pic.twitter.com/DeoFHMtlo0
En pleine pandémie de Covid-19, la saison s'annonce désastreuse pour les stations de ski, privées à Noël de 80% de leur fréquentation faute de remontées mécaniques et de restaurants, bars et discothèques. Pour les deux semaines des vacances fin décembre, la perte de chiffre d'affaires de l'ensemble de la filière s'élèverait à 1,5 milliard d'euros, selon la filière. Et selon Le Monde et BFMTV, le gouvernement aurait déjà acté le maintien de la fermeture pendant les vacances de février.
"Je fais ça parce que c'est mon devoir"
"Je préférerais faire autre chose qu'annoncer aux Français je ferme des théâtres, des salles de sport, des restaurants. Je fais ça parce que c'est mon devoir, c'est la première priorité, c'est assurer la santé de mes concityens face à cette crise", s'est justifié le chef du gouvernement.
"Après, je suis ouvert à toute mesure d'accompagnement pour exprimer à l'endroit de celles et ceux qui souffrent des mesures que nos prenons la solidarité nationale la plus ample possible", a-t-il ajouté.
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