: Vidéo La lutte contre le Covid-19 passe par l'ouverture des petits commerces, l'analyse des eaux usées et la vaccination pour Marine Le Pen
La présidente du RN dénonce les "blocages idéologiques" qui empêchent les vaccins russe et chinois d'entrer en France.
"Là, tout de suite à la seconde, d'abord j'ouvrirais les petits commerces", a déclaré Marine Le Pen, invitée mardi 23 mars dans la matinale de France Inter. La présidente du Rassemblement national répondait à cette question : quelles mesures prendrait-elle aujourd'hui pour lutter contre le Covid-19 ? Marine Le Pen a expliqué ce choix par le fait "qu'il y a des études qui ont été faites par l'Institut Pasteur qui indiquent qu'il y a 0,07% de chances d'être contaminé dans un commerce de proximité".
"Deuxièmement, j'axe sur la prévention, c'est-à-dire sur la stratégie de tests collectifs et individuels", a continué Marine Le Pen. Quand elle parle de tests collectifs, la présidente du RN entend le fait d'analyser les eaux usées : "Pour les nouveaux variants qui ne sont pas détectés par le test PCR, très certainement, il y a des chances, nous disent les savants, qu'ils puissent être détectés dans les eaux usées", a-t-elle expliqué. Selon Marine Le Pen généraliser cette méthode permettrait des confinements ultra-localisés, "c'est-à-dire une école, un Ehpad, un quartier".
"L'Europe a tout fait sauf protéger"
Enfin, la députée du Pas-de-Calais élargirait "la capacité de vaccination". Marine Le Pen a évoqué les retards en France et en Europe, rappelant que dans notre pays, seuls 9,25 % de la population avaient reçu une dose de vaccin. "Le slogan : l'Europe qui protège vient de prendre un sacré coup derrière la tête car l'Europe a tout fait, sauf protéger", a-t-elle assuré. "Est-ce qu'on peut arrêter avec ces blocages idéologiques qui font que pour des raisons de géopolitique on refuse, pour l'instant, d'envisager le vaccin russe ? On refuse d'envisager le vaccin chinois ? Alors que manifestement, on n'a pas la capacité aujourd'hui d'une véritable accélération pour vacciner ceux qui le souhaitent", a dit Marine Le Pen qui a déclaré craindre un retour à la normale "très long".
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