: Vidéo Le quotidien de Guénaëlle, agent d'entretien à l'hôpital d'Antony
Elle n'est pas soignante mais, chaque jour, elle aide à combattre l'épidémie. Elle raconte…
Guénaëlle s'occupe de l'entretien et de l'hygiène de l'hôpital d'Antony. "C'est dur, c'est physique. C'est quand même mental aussi." Indispensables à la lutte contre la propagation du Covid-19, ses collègues et elle ont le sentiment d'être "mis de côté" et d'être "invisibilisés".
Une vigilance accrue
Pour contribuer à freiner la propagation de l'épidémie, les agents d'entretien doivent redoubler d'attention. Chaque détail compte : "Il faut faire les poignées de portes, il faut tout nettoyer, les rampes, il faut tout nettoyer. Tout ce qu'on touche (...) Il faut désinfecter", témoigne Guénaëlle. Et pour qu'ils soient efficaces, ces gestes sont répétés continuellement.
Vivre avec la peur
Outre les contraintes physiques liées à son travail, Guénaëlle doit aussi vivre avec la peur : la peur d'attraper la maladie, la peur de la transmettre à ses proches ou encore de contaminer d'autres personnes dans les transports.
À la suite de cette crise, Guénaëlle espère que sa profession sera davantage valorisée. "Nous on fait de l'hygiène. S'il n'y a pas d'hygiène, le monde part en vrille", conclut-elle.
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