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Vidéo Les patrons de bistrots sous pression

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Les patrons de bars sous pression
Les patrons de bars sous pression Les patrons de bars sous pression
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Depuis la réouverture des bars, des patrouilles veillent au respect des consignes sanitaires pour lutter contre la propagation du virus Codiv-19 . Elles privilégient la pédagogie mais n'hésitent pas à sanctionner. 

Depuis leur réouverture le 2 juin en France, les bars restent sous surveillance. A Ajaccio comme ailleurs, les cafetiers et restaurateurs ont mis en place différentes mesures : fléchages au sol, gels hydroalcooliques sur les tables, distances, port de gants et masque pour le personnel... Des contrôles sont réalisés tous les jours, parfois en présence du chef de la sureté départementale. Si le respect des mesures ne pose pas trop de problèmes en début de soirée ou par temps de pluie quand il y a moins de monde sur les terrasses, le respect des règles  est un peu plus difficile en fin de soirée.

La pédagogie est de mise mais la sanction peut tomber

A Nancy, la police multiplie les contrôles sur la célèbre place Stanislas pour rappeler, notamment, la distance réglementaire : un mètre entre chaque table. Si le ton reste pédagogique, la mission peut vite tourner à la sanction.

Pas simple en effet pour les patrons de bistrots de faire respecter les règles à la clientèle surtout en fin de soirée. Certains, comme Mona Le Bihan dans le centre ville de Douarnenez, ont dèjà reçu un avertissement de la préfecture pour non respect des règles sanitaires et redoutent l'étape d'après, celle de la fermeture administrative qui a déjà frappé d'autres commerçants.

On se pose la question de continuer ou pas... Avec ce papier que j'ai reçu je me dis qu'au moindre petit écart je risque une fermeture. administrative.

Mona Le Bihan

patronne du "Moun"

Le spectre de la fermeture administrative est catastrophique pour les commerçants qui ont déjà été contraints à l'arrêt plusieurs mois. Dans le Finistère, la profession s'est fédérée pour trouver des solutions avec la police. Certains établissements ont décidé de fermer plus tôt en cas de risque de débordement.

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