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Vidéo Retour du masque à l'école : "C'est désagréable pour tout le monde mais là c'est nécessaire", affirme Jean-Michel Blanquer

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Article rédigé par franceinfo
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Le masque redevient obligatoire à l'école dans 40 départements où le taux d'incidence est repassé au-dessus de 50 cas pour 100 000 habitants.

"C'est désagréable pour tout le monde mais c'est nécessaire", a déclaré Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, lundi 8 novembre sur franceinfo, alors que le masque redevient obligatoire à l'école dans 40 départements où le taux d'incidence est repassé au-dessus de 50 cas pour 100 000 habitants. "Il s'agit d'une règle qu'on a établie dès la fin du mois d'août, on a dit qu'on ferait évoluer le curseur en fonction de la situation sanitaire, c'est ce que nous faisons puisque ces départements sont repartis à la hausse en termes de taux d'incidence", a-t-il poursuivi.

"On était très clairs quand on l'a fait, on a dit que cela pouvait revenir en arrière"

Jean-Michel Blanquer

à franceinfo

"Chacun comprend que lorsque la situation sanitaire repart, il faut remettre le masque", a estimé le ministre assurant que "chaque lundi, il est possible d'avoir une évolution dans un sens ou dans l'autre" en fonction de l'évolution épidémique de chaque département. Selon lui, "ce n'est pas inimaginable" que le masque redevienne obligatoire partout en France, même s'il "ne le souhaite pas". Jean-Michel Blanquer s'est également dit "très admiratif" de la "capacité d'adaptation de tout le monde" et "particulièrement des enfants". Concernant les autres gestes à adopter en classe, le ministre de l'Éducation nationale a rappelé la nécessité "d'ouvrir les fenêtres".

"Il faut brasser l'air"

"C'est cela le sujet, il faut brasser l'air, au moins entre deux cours", a-t-il indiqué, affirmant par ailleurs que "les capteurs de CO2 se généralisent progressivement". Il a invité les collectivités locales à en acheter pour leurs écoles, précisant que l'État les rembourse "à hauteur de 50 euros par capteur". Interrogé sur la capacité à tester les élèves, Jean-Michel Blanquer a réaffirmé la possibilité de faire "600 000 tests par semaine". "N'essayons pas d'installer l'image d'un ministère de l'Education nationale qui serait en retard sur sa politique de tests, c'est l'inverse", a-t-il ajouté, considérant que si les 600 000 tests par semaine ne sont pas atteints, c'est aussi en raison de la difficulté pour certains parents ou enfants d'accepter ces tests.

"C'est une politique qui monte en puissance, les moyens sont là et la capacité technique aussi, mais en matière de tests, comme en matière vaccinale, on est en mode diesel, c'est toujours un peu lent car on ne peut pas forcer des parents à dire oui, même à un test qui n'est pas douloureux comme un test salivaire", a indiqué Jean-Michel Blanquer.

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