Les courriers reçus par une école de Chalon-sur-Saône ne contiennent finalement pas de traces de peste

Une mystérieuse enveloppe contenant de la poudre blanche a atterri dans un centre de formation de Saône-et-Loire. D'abord positive à la peste, des analyses plus poussées se sont en réalité montrées négatives.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Après analyse, les résultats révèlent que la poudre est positive à la peste (image d'illustration). (GAETAN BALLY / MAXPPP)

Plusieurs enveloppes en provenance de l'étranger ont été reçues par le centre de formation Colint School, une école privée d'une trentaine d'élèves spécialisée dans les métiers du numérique, dans le quartier de la Sucrerie à Chalon-sur-Saône, près de Dijon (Saône-et-Loire). De la poudre blanche a été trouvée dans l'une de ces enveloppes. La préfecture de Saône-et-Loire a finalement annoncé jeudi 28 novembre, que celle-ci ne contient pas de traces de peste. "Les analyses effectuées dans la nuit sont négatives", a confirmé la préfecture à franceinfo. Dans un communiqué diffusé mercredi, elle avait indiqué que la poudre avait été analysée et testée positive à la peste. Aucun symptôme n’avait été déclaré par les victimes potentielles, avait précisé la préfecture.

Six personnes prises en charge par précaution

Selon les informations de France Bleu Bourgogne, six employés de l'école ont été en contact avec cette poudre. Les pompiers ont dû intervenir avec une cellule de risque chimique pour prendre en charge ces employés, qui ont été transférés par précaution au CHU de Chalon-sur-Saône, dans une structure nucléaire radiologique biologique et chimique, face à la suspicion de cette maladie mortelle dont les derniers cas observés en France remontent à 1945.

La préfecture de Saône-et-Loire a activé une cellule de veille pour "mettre en place toutes les mesures conservatoires et coordonner l'action des différents services d'intervention et de secours". Pour l'heure, on ne sait pas quand ces enveloppes ont été reçues par le centre de formation. En juillet dernier, des traces de peste avaient été trouvées dans un courrier adressé au ministre de l'Intérieur d'alors, Gérald Darmanin. La lettre n'était pas arrivée à destination : elle avait été interceptée dans un centre de tri, près de Dijon. 

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