DMLA : ces signes qui doivent alerter
"Monique, 65 ans, à la retraite, fan de Johnny. Porteuse d'une DMLA à l'œil gauche, mais elle ne le sait pas" indique l'affiche de campagne de sensiblisation à la DMLA. Cette maladie oculaire silencieuse reste sans signe perceptible au début de son développement.
Du 22 au 26 juin, l'association DMLA organise des journées nationales de dépistage gratuit pour toutes les personnes âgées de plus de 55 ans. A partir d'un certain âge, un examen de fond de l'œil est nécessaire tous les ans pour observer la partie centrale de l'œil, la macula. C'est cette zone, au centre de la rétine et riche en photorécepteurs, qui est altérée dans la DMLA. La macula transmet 90% de l'information visuelle.
Lignes droites qui se déforment, taches sombres dans le champ de vision, impression de brouillard ou ternissement des couleurs sont les premiers signes qui doivent alerter. Dix jours maximum doivent s'écouler entre l'apparition des premiers symptômes et la prise en charge médicale, pour que les traitements apportent toute leur efficacité. S'ils semblent légers au début, ces signes doivent impérativement conduire à consulter un ophtalmologiste.
Traiter tôt pour regagner un confort visuel
La DMLA est la première cause de malvoyance chez les plus de 50 ans. Si elle est traitée à temps, des injections peuvent ralentir la progression de la maladie lorsqu'il s'agit d'une forme humide de DMLA. En quelques mois, le patient peut alors recommencer à lire ou à regarder la télévision. Mais les injections ne sont efficaces qu'au tout début de la maladie. Sur une forme trop évoluée ou cicatrisée, le traitement ne fait plus effet. Cependant, aucune prise en charge ne permet de guérir totalement de la DMLA.
Outre le vieillissement, l'hypertension artérielle ou encore le tabagisme favorisent l'apparition de cette maladie. En France, la DMLA touche une personne sur quatre de plus de 75 ans, et la moitié des plus de 80 ans.
Voir la liste des ophtalmologistes participant aux journées de dépistage
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