Ebola : les infirmiers d'un hôpital du Liberia en grève pour obtenir des équipements adaptés
Les grévistes, qui s'estiment en première ligne face à l'épidémie, souhaitent de meilleurs salaires et des combinaisons de protection pour limiter les contaminations.
Face au virus Ebola, ils veulent de meilleures conditions de travail. Les infirmiers du plus grand hôpital du Liberia, pays le plus touché par l'épidémie, se sont mis en grève lundi 1er septembre, pour exiger une hausse de leurs salaires et des équipements adaptés face à la maladie.
"Nous avons besoin d'un équipement adéquat pour travailler et d'être mieux payés parce que nous risquons nos vies", explique John Tugbeh, le porte-parole des grévistes de l'hôpital John-Fitzgerald-Kennedy à Monrovia, la capitale du pays. Près d'un dixième des morts causés par le virus se comptent parmi les personnels soignants.
Des combinaisons de protection qui font défaut
"Depuis le début de l'épidémie d'Ebola, nous n'avons reçu aucun équipement de protection, assure-t-il. C'est pourquoi tant de médecins ont été contaminés." Les infirmiers ne veulent pas reprendre le travail sans "un équipement de protection individuelle", des combinaisons spécialement conçues pour empêcher la transmission des maladies infectieuses.
Le virus Ebola, qui se transmet au contact de fluides corporels, a tué 1 552 personnes dans quatre pays d'Afrique de l'Ouest, selon un dernier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) arrêté au 26 août. Le Liberia est le pays le plus touché par l'épidémie avec 694 morts.
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