Cet article date de plus de dix ans.

L'infirmière espagnole malade d'Ebola "va mieux" et parle

L'état de santé de Teresa Romero "s'est amélioré dans la nuit. Elle est consciente, elle parle de temps en temps quand elle est de bonne humeur", a déclaré une source hospitalière, qui a requis l'anonymat.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Entrée de l'hôpital où est soignée l'infirmière espagnole souffrant d'Ebola, à Madrid (Espagne), le 10 octobre 2014. (SENHAN BOLELLI / ANADOLU AGENCY)

L'aide-soignante espagnole qui lutte contre la fièvre Ebola dans un hôpital de Madrid (Espagne) "va mieux" et parle, selon une source hospitalière qui s'est exprimée sous couvert de l'anonymat, samedi 11 octobre. L'état de santé de Teresa Romero "s'est amélioré dans la nuit. Elle est consciente, elle parle de temps en temps quand elle est de bonne humeur", a déclaré cette source. L'aide-soignante a été diagnostiquée le 6 octobre comme souffrant d'Ebola. C'est le premier cas de contamination hors d'Afrique connu à ce jour. Elle semble avoir attrapé le virus en soignant un missionnaire rapatrié et mort fin septembre.

Un traitement expérimental testé

Dans un communiqué diffusé en fin d'après-midi, le "comité spécial" interministériel créé vendredi pour faire face à l'arrivée de la maladie en Espagne a pour sa part indiqué "qu'aucune évolution notable" n'était à rapporter sur sa santé, qui restait "stable" tout en étant "grave"Au total seize autres personnes, dont son mari, sont toujours hospitalisées par précaution dans le même hôpital madrilène, selon le dernier bilan de cet organisme, qui doit désormais se réunir quotidiennement.

Cette patiente de 44 ans a reçu "dans la soirée d'hier" une dose du médicament expérimental Zmapp. Il n'existe pas de traitement pour la fièvre hémorragique d'Ebola, mais le Zmapp est l'un des médicaments expérimentaux qui ont été essayés pour enrayer l'épidémie. Partie de Guinée en décembre dernier, cette épidémie a déjà fait plus de 4 000 morts dans sept pays, selon l'Organisation mondiale de la santé.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.