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L'Ouganda touché par le virus de Marburg, "cousin" d'Ebola

Un technicien en radiographie de 30 ans, qui travaillait à l'hôpital de Kampala, est décédé, le 28 septembre, de la fièvre hémorragique à virus de Marburg.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Dans les allées de l'hôpital Mengo de Kampala (Ouganda), où un homme a été tué par le virus Marburg, le 6 octobre 2014. (JAMES AKENA / REUTERS)

Le virus appartient à la même famille qu'Ebola. Huit personnes susceptibles d'avoir contracté le virus de Marburg ont été placées en observation, après avoir été en contact avec un homme décédé fin septembre, a annoncé, lundi 6 octobre, le ministère ougandais de la Santé. 

"Huit personnes qui ont été en contact avec le cas mortel de virus de Marburg ont développé des symptômes" de cette fièvre hémorragique, a indiqué le ministère. "Des mesures sont en train d'être prises pour placer ces cas suspects en quarantaine à titre de prévention", a-t-il ajouté. Un technicien en radiographie de 30 ans, qui travaillait à l'hôpital Mengo de Kampala, la capitale, est mort, le 28 septembre, de la fièvre hémorragique à virus de Marburg.

Une dizaine de morts en 2012

Le virus de Marburg est de la même famille que celui d'Ebola et figure, comme lui, parmi les agents pathogènes les plus virulents chez l'homme, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Comme Ebola, le virus de Marburg se transmet par contact avec les fluides corporels (sang, selles, urine, sueur, salive, vomissures, sperme...) d'une personne contaminée.

Les personnes contaminées par le virus de Marburg présentent très rapidement une forte fièvre, suivie de diarrhées, de vomissements et d'hémorragies sévères. Le virus a une période d'incubation de 21 jours. Son taux de létalité varie de 25% à 80%, selon les épidémies, d'après l'OMS. En octobre 2012, une épidémie de fièvre à virus de Marburg avait fait une dizaine de morts sur une vingtaine de cas confirmés en Ouganda.

Des chercheurs ont annoncé, en août, qu'un nouveau traitement génique avait permis, pour la première fois, de guérir des singes malades infectés par le virus de Marburg. Ce qui ouvre potentiellement la voie à des vaccins et des thérapies efficaces.

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