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La Russie dit avoir créé trois vaccins contre Ebola, "prêts avant six mois"

Aucun vaccin homologué n'existe encore, mais deux vaccins, développés par le Canada et le Royaume-Uni, sont en phase de tests. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des soldats américains s'entraînent à s'équiper contre le virus Ebola, à Fort Campbell (Kentucky), le 9 octobre 2014. (HARRISON MCCLARY / REUTERS)

La Russie pourra fournir trois vaccins contre le virus Ebola d'ici à six mois, a assuré samedi 11 octobre la ministre russe de la Santé, Veronika Skvortsova, alors que l'épidémie a déjà fait plus de 4 000 morts en Afrique de l'Ouest. "L'un est déjà prêt pour un essai clinique", a-t-elle ajouté, précisant que l'un des vaccins avait été créé à partir d'une souche inactive du virus. Au total, plus de 8 400 personnes ont été infectées dans sept pays, essentiellement en Afrique.

Alors que la panoplie des médicaments antiviraux expérimentaux s'étoffe, l'OMS a fait état de deux vaccins "prometteurs" : l'un développé par la firme britannique GSK (GlaxoSmithKline) et l'autre développé par l'agence de santé publique du Canada à Winnipeg, dont la licence de commercialisation est détenue par la société américaine NewLink Genetics. Des essais cliniques du vaccin de la firme GSK ont récemment débuté au Mali, pays africain limitrophe de la Guinée. 

Aucun vaccin encore homologué

L'OMS espère de premiers résultats des essais sur ces deux vaccins en novembre-décembre et le début d'essais de phase 2 (permettant d'évaluer l'efficacité du vaccin) dans les pays touchés dès janvier-février. 

Le virus Ebola se manifeste notamment par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Son taux de mortalité peut aller de 25 à 90% et il n'existe pas de vaccin homologué. Il se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. La Russie, qui n'a fait état d'aucun cas d'infection sur son territoire, a envoyé fin août une équipe de virologues et un laboratoire mobile pour aider à lutter contre l'épidémie en Guinée.

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