Gare aux amibes mangeuses de cerveau !
Il était loin de se douter que cette baignade lui coûterait la vie... Le 12 juillet, Eddie Gray, 59 ans, a été victime de la redoutable amibe "dévoreuse de cerveau". L’Américain se baignait dans un parc aquatique du comté de Cumberland quand il a contracté une infection à Naegleria fowleri, a annoncé le département de la santé et des services sociaux de Caroline du Nord (NCDHHS).
Une infection fatale dans 95% des cas
Cette amibe libre pathogène se retrouve parfois dans les eaux douces supérieures à 25°. Absorbée par le nez, elle est mortelle. Elle est en effet à l’origine de la méningo-encéphalite amibienne primitive, fatale dans 95% des cas. "Les symptômes de l'infection au commencent par de graves maux de tête, de la fièvre, des nausées et des vomissements, puis finissent par des convulsions et un coma", explique le NCDHHS.
En France, cette amibe est rare. D’après l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), qui a émis des recommandations sur le sujet en 2014, "le risque sanitaire lié à la présence d’amibes N. fowleri dans les eaux [françaises] est faible car les cas d’infection sont rares". Au niveau mondial, en 50 ans, 310 cas ont été recensés. Seules 11 personnes ont survécu à l’infection.
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Un seul cas a été recensé en France. En 2008, en Guadeloupe, après s’être baigné dans un bassin alimenté par une source d’eau chaude un petit garçon de 9 ans est décédé d’une méningite foudroyante. Après le drame de Cumberland, le NCDHHS a adressé plusieurs conseils aux habitants du comté. Parmi eux : limiter la quantité d’eau susceptible de passer par le nez et éviter les activités en eau douce chaude quand il fait très chaud.
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