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Protections intimes : comment éviter le choc toxique ?

Selon les autorités sanitaires, le syndrome du choc toxique menstruel n’est pas lié à la composition des tampons mais à leurs conditions d’utilisation par les femmes.
Article rédigé par La rédaction d'Allodocteurs.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Protections intimes : comment éviter le choc toxique ?

Les tampons et autres protections hygiéniques sont-ils sans risques ? L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a réalisé une expertise collective pour évaluer la composition des protections intimes et révèle la présence de certains produits chimiques dont des pesticides comme le glyphosate. Mais l’Agence précise qu’ « aucun dépassement des seuils sanitaires n’a été observé ».

Ces substances chimiques ne sont pas ajoutées intentionnellement, hormis les « substances parfumantes ». La majorité de ces produits proviennent d’une contamination des matières premières, comme le coton, ou sont formées lors des procédés de fabrication (collage, blanchiment…). L’Agence recommande donc aux fabricants d’améliorer la qualité des matières premières et de revoir les modes de production. Par ailleurs, elle préconise un meilleur encadrement car à ce jour, il n’existe pas de réglementation spécifique encadrant la composition et la fabrication de ces produits de protection intime.

Conseils d'utilisation des tampons

L’expertise de l’Anses a porté également sur le risque du syndrome de choc toxique menstruel (SCT). Bien que rare –on recense en moyenne 20 cas chaque année- cette forme particulière de choc septique peut entraîner de lourdes conséquences (amputations, nécroses…) et être potentiellement mortelle. L’Anses affirme que le syndrome du choc toxique « n’est pas lié au matériau utilisé dans la composition de ces protections ». Le responsable, c’est la toxine bactérienne TSST-1 produite par le staphylocoque doré, qui va peut passer dans le sang. Pour limiter les risques, il faut donc respecter certaines règles d’utilisation, propres à chaque type de protection :

  • Ne jamais porter un tampon plus de 8 heures
  • Changer la protection intra-vaginale fréquemment (toutes les 4 heures idéalement)
  • Pendant la nuit, privilégier les protections externes
  • Se laver les mains avec du savon (ou désinfecter les mains avec une solution 
hydro-alcoolique) avant d’insérer le tampon et de l’enlever
  • Utiliser les tampons ayant le plus faible pouvoir absorbant nécessaire par rapport à l’abondance des règles
  • Ne pas mettre de tampon après la fin ou en dehors des règles (plutôt des serviettes 
hygiéniques).

L’Anses recommande une meilleure information des utilisatrices et des indications claires sur les emballages et les notices.

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