Rage : six hommes ayant été en contact avec un chien infecté recherchés
"Nous invitons ces jeunes gens qui ont été vus en contact avec l’animal de couleur blanche et qui l’ont caressé, à entrer en contact sans attendre avec la cellule d’information du public (04 77 48 47 58) qui a été mise en place", a déclaré à l'AFP Nathalie Guerson, directrice de la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) de la Loire.
Une infection inéluctablement mortelle
Au total, 19 personnes ont été identifiées comme ayant été en contact avec le chien, dont le propriétaire réside sur la commune du Chambon-Feugerolles, dans l’ouest de l'agglomération stéphanoise. Sept ont été traitées et six autres sont en cours de traitement.
"Les personnes ayant été en contact avec l’animal ne doivent surtout pas attendre d’avoir le moindre symptôme pour être orientées sur le Centre anti rabique du CHU et y recevoir un vaccin, car si elle n’est pas traitée rapidement cette infection est inéluctablement mortelle chez l’homme", a-t-elle insisté.
La France : indemne de la rage depuis 2001
Des affichettes ont été placardées dans des halls d’immeuble et des lieux publics autour du square Louis Huguet où est domicilié le propriétaire de l'animal. Une réunion d’information devait y avoir lieu en début d'après-midi devant la pharmacie du quartier avec des adultes relais, précise-t-on de même source.
Une dizaine de jours après un retour de voyage en Algérie, l’animal porteur du virus de la rage, un Bull Terrier de six mois prénommé Sultan, était mort dans la nuit du 17 au 18 mai, après avoir mordu un parent de son maitre, ainsi que le chien d’un voisin.
La commune du Chambon-Feugerolles restreint également jusqu’au 27 octobre les mouvements d’autres carnivores domestiques non valablement vaccinés contre la rage ou non identifiés sur ce territoire.
Les cas de rage, comme celui décelé sur ce chien de retour d’un pays où la maladie n’a pas été éradiquée, sont extrêmement rares en France, pays reconnu indemne de la rage depuis 2001. Le dernier cas jusqu'alors recensé par les autorités remontait à 2013, dans le Val-d’Oise. Il concernait un chaton de retour d’un voyage au Maghreb.
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