Cet article date de plus de neuf ans.

Un deuxième cas de peste dans un camping américain

Un deuxième touriste a contracté la peste après avoir visité le parc national de Yosemite en Californie, l'un des plus populaires des Etats-Unis avec quelque quatre millions de visiteurs par an, ont indiqué les autorités. 
Article rédigé par La rédaction d'Allodocteurs.fr
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
 

Le patient, originaire de Géorgie, dans le sud-est des Etats-Unis, s'était rendu en vacances dans le Yosemite et le massif montagneux de la Sierra Nevada avant de tomber malade, selon le services de santé publique de Californie (CDPH).

"Les avertissements sur la peste diffusés par les autorités californiennes ont été très utiles jusqu'en Géorgie (car ils ont) permis à ce patient de recevoir rapidement l'attention médicale nécessaire pour se remettre de cette maladie", a déclaré le docteur Karen Smith, directrice du CDPH dans un communiqué.

Le 6 août dernier, une enfant qui avait séjourné dans le parc avait également contracté la maladie. La petite fille aujourd'hui guérie avait été immédiatement prise en charge et tous les repères de rongeurs dans le camping où elle séjournait devaient être traités avec un anti-puces. La peste est en effet responsable d'épidémies chez les rongeurs dans l'Ouest des Etats-Unis et les humains peuvent être infectés par la piqûre d'une puce ou par contact direct avec des animaux ou des dépouilles d’animaux contaminés.

"En éliminant les puces, nous réduisons le risque couru par les humains et nous brisons le cercle de transmission entre les rongeurs sur le site même", avait expliqué Karen Smith. La maladie - qui a fait des ravages jusqu'à l'époque moderne au point de susciter la terreur - est transmise par les rongeurs et leurs puces et elle est aujourd'hui facilement traitable avec des antibiotiques. Le Yosemite est l'un des parcs les plus populaires des Etats-Unis et accueille chaque année environ quatre millions de visiteurs.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.