Epidémie de mpox : 14 cas ont été recensés en France entre le 28 août et le 3 septembre

Au total, 143 cas de mpox ont été dénombrés par les autorités en France depuis le 1er janvier 2024.
Article rédigé par franceinfo
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Des virus du mpox. (SERGII IAREMENKO / SCIENCE PHOTO L / SIA / AFP)

La France a recensé 14 cas de mpox, anciennement appelée variole du singe, sur son territoire entre le 28 août et le 3 septembre, selon un bilan de Santé publique France publié mercredi 4 septembre. Au total, 143 cas ont été recensés sur le territoire depuis le 1er janvier 2024, "tous des adultes, 140 hommes et trois femmes", précise l'institut, dont "près de la moitié" en région Ile-de-France.

"Seuls des virus Monkeypox de clade II", un variant moins dangereux que son cousin "clade 1 b", "ont été détectés". La maladie transmise par ce virus "se caractérise notamment par une éruption cutanée qui peut être isolée ou précédée ou accompagnée d’une fièvre ou de ganglions", explique le ministère de la Santé dans une publication actualisée le 4 septembre. "La transmission interhumaine se produit par contact direct avec une personne infectée, à travers les fluides corporels, les lésions cutanées de la maladie ou les muqueuses internes comme la bouche, ainsi que de manière indirecte par des objets que le malade a contaminés." La maladie dure généralement de deux à trois semaines.

Vaccination recommandée pour les personnes "à haut risque d’exposition"

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché mercredi 14 août son plus haut niveau d'alerte sanitaire au niveau international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique. La République démocratique du Congo (RDC), qui compte plus de 19 000 cas et plus de 650 décès depuis le début de l'année, a reçu ses premiers vaccins jeudi. Au total, 200 000 vaccins, donnés par l'Union européenne, doivent être livrés cette semaine.

La France ne recommande pas aux voyageurs de se faire vacciner contre le mpox, même s'ils se rendent dans l'un des pays où la maladie circule activement. Les seules personnes qui sont incitées à se faire vacciner contre le virus sont celles qui sont "à haut risque d’exposition" : les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes ou ayant des partenaires multiples, les personnes trans ayant des partenaires multiples, les personnes en situation de prostitution, les professionnels des lieux de consommation sexuelle, les partenaires ou personnes partageant le même lieu de vie que celles mentionnées dans la liste.

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