Variole du singe : le chef de l'OMS envisage de convoquer un comité d'urgence pour statuer sur le déclenchement de l'alerte maximale de santé

Tedros Adhanom Ghebreyesus a précisé dimanche que l'agence onusienne et les centres africains sur le contrôle et la prévention des maladies sont en train d'accroître leurs efforts pour interrompre la transmission du virus.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, s'exprime au siège de la Banque mondiale à Washington (Etats-Unis), le 18 avril 2024. (MANDEL NGAN / AFP)

Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé, dimanche 4 août, envisager de convoquer un comité d'experts pour déterminer s'il fallait qualifier d'urgence internationale l'épidémie de mpox, aussi appelé "variole du singe", en cours dans plusieurs pays africains. Tedros Adhanom Ghebreyesus a précisé que l'agence onusienne et les centres africains sur le contrôle et la prévention des maladies, entre autres, étaient en train d'accroître leurs efforts pour interrompre la transmission du virus.

"Mais il est nécessaire d'avoir davantage de financement et de soutien pour une réponse globale", a-t-il dit sur le réseau social X. "J'envisage de convoquer un comité d'urgence sur les régulations sanitaires internationales pour me conseiller sur le fait de savoir si l'épidémie de mpox doit être déclarée comme une urgence de santé publique de portée internationale", a-t-il poursuivi. Cette qualification est la plus haute alerte que l'OMS peut déclencher, et c'est le chef de l'OMS qui peut la lancer sur les conseils du comité.

La dernière urgence internationale de santé publique concernant la variole du singe levée en mai 2023

Le 11 juillet, l'OMS a mis en garde contre la menace pour la santé mondiale que représente le mpox, exprimant son inquiétude concernant une poussée épidémique d'une nouvelle souche plus mortelle du virus en République démocratique du Congo (RDC). Depuis, le Burundi, la Côte d'Ivoire, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda ont notamment annoncé avoir recensé plusieurs cas de mpox. La RDC a, elle, rapporté plus de 11 000 cas, dont 450 décès.

Ce virus a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l'actuelle République démocratique du Congo. Mais en mai 2022, les contaminations par le virus se sont produites dans le monde entier, affectant essentiellement les hommes homosexuels et bisexuels. Cette épidémie mondiale de "variole du singe" avait alors conduit l'OMS à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale en juillet 2022, puis levée en mai 2023.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.