Euphytose : 16 000 boîtes du médicament anti-stress rappelées après la découverte d'un autre médicament dans un tube

L'Agence nationale de sécurité du médicament alerte sur le risque de "somnolence accrue", voire d'apnée du sommeil chez les nouveaux-nés et les personnes épileptiques.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une boîte du médicament Euphytose. Image d'illustration. (HOUIN / BSIP)

16 000 boîtes d'Euphytose, un médicament destiné à soulager le stress, ont été rappelées après la découverte d'un autre médicament dans un tube, a appris jeudi 22 février France Bleu auprès de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

Ce sont des comprimés de Phenergan, un antihistaminique, qui se sont glissés dans certains tubes, selon l'ANSM. Les deux comprimés sont fabriqués sur le même site du laboratoire Bayer. Le laboratoire a fait part de la découverte d’un comprimé bleu de la spécialité Phenergan 25 mg (prométhazine) dans un tube d’Euphytose (comprimés marron) de 180 comprimés.

Rapporter le lot concerné à la pharmacie

"Nous avons été alertés de la découverte par un patient", explique l'ANSM. L'Agence n'a pas reçu d'autres signalements pour l'instant. "Au regard des éléments disponibles à ce stade, il semblerait que ce défaut soit un cas isolé". Mais par mesure de précaution, le laboratoire Bayer et l'Agence nationale de sécurité du médicament procèdent au rappel de tout le lot d'Euphytose. Le lot concerné par le rappel est le SX2298 avec comme date de péremption 03/2025. Les patients ayant chez eux une boîte du lot concerné sont invités à la rapporter à la pharmacie pour qu’elle soit remplacée.

L'Agence alerte sur le fait que le Phenergan peut provoquer "une somnolence accrue". En cas de prise de Phenergan à la place de l’Euphytose, il faut demander conseil à son pharmacien ou à son médecin, "surtout si vous allaitez", précise l'ANSM, car cela peut entraîner un "risque d'apnée du sommeil du nouveau-né", ou "si vous êtes épileptique (risque d’exacerbation des crises)". L'Agence conseille enfin de ne pas conduire pendant 24 heures après "la prise supposée".

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