Hypertension : l'Agence du médicament rappelle des lots de médicament à base d'irbésartan
Il n'est pas exclu que d'autres sartans puissent faire l'objet de prochains rappels de lots.
Après le valsartan, un autre médicament contre l'hypertension est touché par des rappels de lots à cause de la présence d'une substance classée comme cancérogène probable, l'irbésartan du laboratoire Arrow Génériques, a annoncé vendredi 11 janvier l'Agence du médicament.
Valsartan et irbésartan appartiennent à la même famille de médicaments, les sartans. Il n'est pas exclu que d'autres sartans puissent faire l'objet de prochains rappels de lots, précise l'ANSM. Le rappel des lots concernés, organisé jeudi, est le premier rappel de lots de médicaments de cette famille autre que le valsartan, précise l'Agence du médicament ANSM.
Un numéro vert mis en place
Depuis l'été, le valsartan, que prenaient alors 1,4 million de patients, a subi une vague de rappels en raison de la présence de deux substances classées comme cancérogène probable par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la NDMA et la NDEA. Ces rappels successifs ont entraîné des "tensions d'approvisionnement" et des "ruptures de stocks".
Des contrôles continuent d'être réalisés sur les médicaments à base de sartan déjà présents sur le marché et susceptibles d'être concernés par la présence de NDEA ou de NDMA. Toutefois, "la présence potentielle de NDMA et de NDEA n'induit pas de risque aigu pour la santé des patients", insiste l'ANSM.
"Le risque d'un arrêt brutal de traitement étant important (poussées hypertensives, décompensations cardiaques, accidents neurologiques), les patients ne doivent en aucun cas interrompre leur traitement sans avis médical", ajoute l'ANSM, qui a mis en place dès juillet un numéro vert d'information (0800 97 14 03).
Les patients, sans interrompre leur traitement, peuvent vérifier auprès d'un pharmacien si leur boîte d'irbésartan est concernée. Si c'est le cas, le pharmacien leur remettra une boîte pour la remplacer.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.