Cet article date de plus de quatre ans.

Alzheimer : "La base du métier est leur bien-être", affirme l'accueillante pour personnes âgées Séverine Bellier

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 15min
Plateau Alzheimer CPT
Plateau Alzheimer CPT Plateau Alzheimer CPT
Article rédigé par franceinfo - P. Loison, L. Devillers
France Télévisions

A l'occasion de la journée mondiale consacrée à Alzheimer, Christophe Roy, directeur du Pôle Missions Sociales à France Alzheimer, et Séverine Bellier, auteure de "Bienvenue chez Séverine", sont les invités du 23h de franceinfo lundi 21 septembre.

Des actes de maltraitance ont été découverts dans un Ehpad de l'Aveyron. "Ça ne devrait pas exister, aussi bien en structure que dans n'importe quel endroit", déplore Séverine Bellier, accueillante pour personnes âgées. Ce genre de violence n'est pas récurrente, mais est-ce que les malades d'Alzheimer sont plus vulnérables ? "Ils le sont. Prendre en main une personne malade d'Alzheimer, ça s'apprend et c'est quelque chose qui s'inscrit dans le temps. Je suis immensément triste pour les personnes maltraitées et pour les familles. Reconstruire une relation de confiance, ça va être long et compliqué", reconnaît Christophe Roy, directeur du Pôle Missions Sociales à France Alzheimer.

Comment prévenir et retarder Alzheimer ?

Aujourd'hui, plus d'un million de personnes sont touchées en France. 28% estiment qu'ils ont une forte probabilité d'être atteints par la maladie s'ils vivent jusqu'à 80 ans. Par ailleurs, sept personnes sur dix se passeraient volontiers d'une maison de retraite. Globalement, selon un sondage, les personnes qui devraient s'occuper de malades seraient davantage enclins à aider leur conjoint que leurs parents.

"Trois millions de personnes doivent vivre avec la maladie, (dont ?) 1,2 million de malades et deux millions d'aidants qui accompagnent ces personnes malades jusqu'à la fin de la vie et c'est beaucoup aujourd'hui", détaille Christophe Roy. Les personnes aidantes arrivent-elles à créer du lien avec les patients ? "La base du métier est leur bien-être. On est là pour leur apporter de l'affection (…) On met trop une étiquette sur le mot Alzheimer. Ce n'est pas parce qu'on a des trous de mémoire qu'on a Alzheimer", rappelle Séverine Bellier.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.