Hausse des tarifs des consultations médicales : "Enfin, enfin, enfin", réagit Agnès Gianotti, présidente du syndicat de médecins MG France

À partir de dimanche, le prix d'une consultation chez un médecin généraliste passe à 30 euros, et à 60 euros chez un spécialiste.
Article rédigé par franceinfo
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Un cabinet de médecin généraliste. (Photo d'illustration) (PIERRICK DELOBELLE / MAXPPP)

"Enfin, enfin, enfin, les médecins généralistes avaient vraiment besoin de ça", se réjouit dimanche 22 décembre sur franceinfo, Agnès Gianotti, présidente du syndicat de médecins MG France. Le tarif de certaines consultations augmente à partir de dimanche. Ainsi, le prix d'une consultation chez un médecin généraliste passe de 26,50 euros à 30 euros et de 56,50 à 60 euros pour un spécialiste.

Ces hausses sont liées au nouvel accord signé en juin par l'Assurance maladie et les syndicats de médecins libéraux, pour définir leurs relations sur la période 2024-2029. Elle "vont tout simplement rattraper l'inflation. C'est le fruit d'âpres négociations, ça fait deux ans et demi que vous en entendez parler", souligne Agnès Gianotti.

"Ce n'est même pas une augmentation, c'est une remise à niveau compte tenu de l'inflation."

Agnès Gianotti, présidente de MG France

à franceinfo

La présidente de MG France explique aussi que la hausse des tarifs des consultations médicales n'aura pas de conséquences pour la plupart des patients. Cela concernera les patients qui n'ont pas souscrit à une mutuelle. Pour eux, "effectivement le ticket modérateur augmentera d'un euro".

Alors que les tarifs des mutuelles augmenteront en moyenne de 6% en 2025, selon la Mutualité française, la présidente de MG France dit "tenir à la Sécurité sociale solidaire, à l'assurance maladie telle que nous la connaissons aujourd'hui". Agnès Gianotti s'oppose à une baisse du taux de remboursement, "une des propositions du gouvernement démissionnaire". 

Agnès Gianotti veut également "travailler sur d'autres sujets, comme la consultation longue du médecin traitant pour valoriser les consultations compliquées, qui prennent du temps, avec des gens qui ont beaucoup de problèmes de santé et qu'il faut absolument aider". Le syndicats va s'y "atteler".

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